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  • Abraham MASLOW

    " La société parfaite est celle où la possibilité de la réalisation de soi serait offerte à tous les individus" Abraham Maslow 1er avril 1908 /8 juin 1970. en 1951 il fonde la Psychologie «humaniste ». 1954 publie « Motivation et Personnalité » 1968 Président de la prestigieuse association américaine de psychologie. Pour le mouvement humaniste, il est essentiel de s’intéresser à la façon dont une personne se découvre elle-même. On la considère comme consciente et capable de choisir. Les préceptes de l’humanisme se basent sur la dignité de l’être humain. Les 5 clés de la pensée d'Abraham Maslow 1/ Nous avons des besoins différents. La personnalité humaine n’est compréhensible que si l’on distingue deux types de besoins. Besoins physiologiques et psychologiques. (voir la pyramide ) 2/ Nous sommes tirés par le haut. Le besoin de réalisation est spécifique et indépendant, et n’est pas une simple sublimation des besoins de base. Mais attention : on ne peut gratifier les besoins supérieurs que si l’on a satisfait au préalable ses besoins de base. 3/Le développement personnel n’est pas la psychothérapie. Les personnes manquant d’amour, de sécurité, de reconnaissance, d’appartenance souffrent de troubles psychiques, de névroses. La psychothérapie a pour but de remédier à ces névroses. Le développement personnel quant à lui, prend en charge le besoin de réalisation. La psychothérapie s’occupe de guérison, tandis que le développement personnel vise l’épanouissement du potentiel. 4/ Certains individus sont des modèles d’excellence. Au lieu de se focaliser sur les névroses, Maslow s’intéresse aux individus engagés dans un processus de réalisation. A travers l’art, la philosophie, la spiritualité, la sagesse, l’éthique, ils atteignent une espèce de plénitude. Combien sont-ils ? - 2% de la population. 5/ Les « expériences de sommet ». Le point culminant de la réalisation de soi est atteint lorsque l’individu dépasse son égo en effaçant la frontière du moi et non-moi. Il vit alors dans une joie profonde, l’expérience de la communion avec le monde. La médiation, l’extase, la transe, la mystique constituent le point d’aboutissement du développement personnel. Livre traduit en français : « Vers une psychologie de l’Être ».

  • Les bienfaits du Lâcher-prise.

    Lâcher prise est un concept difficile. Cela signifie abandonner quelque chose ou quelqu'un qui compte pour vous. Vous devez également le faire sans hésitation ni regret. La plupart des gens ont du mal à comprendre le lâcher-prise, car cela va à l'encontre de notre tendance naturelle à nous accrocher aux choses. Même si libérer quelque chose peut sembler douloureux au début, cela apporte de puissantes récompenses. Le lâcher prix est essentiel pour ne pas se laisser entraver par un passé douloureux, par des relations toxiques ou par des pensées négatives. Il s'agit de laisser aller les choses et de ne plus se laisser atteindre par ce qui s'est passé ou ce qui se passe. Cela peut être difficile à faire si vous avez du mal à vous pardonner ou à pardonner aux autres, ou si vous avez du mal à accepter votre situation actuelle. Mais vous devez comprendre que le lâcher prise vous permet de vous sentir mieux et d'aller de l'avant. Le lâcher prise ne signifie pas que vous êtes complètement déconnecté de votre passé ou de votre présent. Vous devez toujours vous soucier de ce qui se passe autour de vous et de la manière dont vous réagissez à ces événements. Cependant, le lâcher prise signifie apprendre à vous détendre et à apprécier le moment présent, en acceptant ce qui est hors de votre contrôle. Donc si vous ne pouvez pas changer le problème, vous pouvez changer votre réaction au problème. La pratique du lâcher-prise : Elle peut prendre la forme d'une méditation ou d'une pratique de pleine conscience. Que ce soit l'un ou l'autre, ils nous proposent de respirer, la respiration a un effet émollient contrairement à la rumination qui a un effet de solidification de nos pensées et émotions négatives. Cela peut également être une forme d'art comme la musique, la danse ou la peinture. Ces activités vous aident à vous reconnecter à votre environnement et à votre moi intérieur, et à vous sentir plus calme et plus centré. Le lâcher prise peut également être une pratique spirituelle, qui repose sur l'acceptation des circonstances et des sentiments auxquels vous êtes confrontés. Il permet de se reconnecter à soi-même et à l'univers, et de prendre du recul sur ses émotions et ses pensées. En pratiquant le lâcher prise, on peut s'autoriser à être plus présent, le lâcher prise vous permet de vous mettre à l'abri du stress et du stress émotionnel qui peut accompagner votre vie quotidienne. Avec le lâcher prise, vous apprenez à accepter les choses telles qu'elles sont et à les voir sous un autre angle. Vous devez comprendre que certaines choses ne sont pas entièrement sous votre contrôle et que vous ne pouvez pas toujours les changer. Il s'agit d'accepter la situation et d'utiliser cette acceptation pour trouver de nouvelles solutions. Cela peut vous aider à comprendre que vous ne pouvez pas changer le passé, mais que vous pouvez apprendre des leçons pour le futur. Vous pouvez également voir les choses sous un autre angle et trouver des moyens de faire face à des situations difficiles. Le lâcher prix est une technique qui peut être utile pour apprendre à accepter les choses telles qu'elles sont. Nous avons tendance à rester coincés dans nos vies en raison d'un attachement aux choses ; nous sommes attachés à nos emplois, possessions et relations. Au fur et à mesure que nous sommes occupés dans la vie, nous oublions de vivre et de profiter des bénédictions de la vie. En fin de compte, cela conduit au stress et à l'épuisement professionnel. Au lieu de lâcher prise sur ce qui vous retient, réfléchissez à la manière dont le lâcher prise vous aide. Lorsque vous lâchez quelque chose, vous gagnez en paix, en calme et en concentration. C'est parce que votre esprit n'est pas dérangé par les choses que vous abandonnez. Vous devenez également plus tolérant et sûr de vous lorsque vous ne vous accrochez plus à des choses sans importance. Lorsque nous abandonnons quelque chose, nous admettons que c'est plus important pour nous que ce qui reste. Nous ne sommes pas disposés à faire des compromis sur ce qui est le plus important pour nous ; cela inclut le temps, l'énergie et les émotions. Nous ne voulons pas non plus laisser d'autres personnes contrôler ces choses. En conséquence, nous pouvons devenir têtus ou sur la défensive lorsque quelqu'un essaie de nous enlever quelque chose qui nous tient à cœur. Il peut être difficile de lâcher prise lorsqu'elles nous rendent si attachés. Le concept de lâcher prise Il est essentiel pour le développement spirituel. Dans le bouddhisme et le jaïnisme, le terme «lâcher prise» fait référence à l'expérience de la mort. Pendant la mort, une personne a abandonnée tout attachement, y compris celui d'avoir des sentiments agréables et anciens ou des attachements tels que l'envie et l'aversion. Cet acte libère l'âme du cycle de la naissance, de la décadence et de la mort ; il libère également l'âme de la souffrance causée par les attachements à la forme. Bouddha a enseigné que s'accrocher conduit au stress, qui à son tour provoque la maladie et la misère. En apprenant à lâcher prise, nous éliminons notre lien à l'ignorance et à la douleur. Le lâcher prise est un concept bouddhiste qui invite à accepter les circonstances de la vie et à se concentrer sur le moment présent. Cela signifie qu'en supposant aller nos attentes et en acceptant le fait que certaines choses ne peuvent pas être changées, nous pouvons profiter d'une plus grande liberté émotionnelle et physique. En tenant compte de cela, libérer quelque chose peut être vraiment libérateur ! Il prévient le stress et la douleur inutiles tout en vous permettant d'accéder à de nouvelles opportunités dans votre vie. De plus, laisser tomber des objets sans importance les empêche de vous retenir pour des tâches plus importantes. Tout le monde peut bénéficier d'apprendre à lâcher prise chaque fois que nécessaire. Où est donc ma peine ? Je n'ai plus de peine. ce n'est qu'un murmure au bord du soleil. Paul Fort-Chanson à l'aube Une autre définition du Lâcher prise Accepter le réel et rester là en renonçant à contrôler la situation et à trouver une solution. Être présent et se laisser porter par le courant de la vie et lui faire confiance.

  • A quoi sert le Triangle de Karpman ?

    Êtes-vous VICTIME / PERSECUTEUR / SAUVEUR Je te supplie de me pardonner … Si tu continues, je pleure… Les autres sont méchant avec moi… C’est moi qui fait tout le travail … Séduis-moi, mais si tu t’approches je protesterai … A cause de toi ma vie est gâchée …Si seulement je pouvais … Regarde ce que tu m’as fait faire …Laisse moi faire … Oui, mais… Et tellement d’autres, ce sont des jeux psychologiques, c’est-à-dire un scénario, pratiqué inconsciemment et qui peut se répéter tout au long de notre vie. En effet, nous avons, selon Eric Berne, trois besoins fondamentaux : la structure, la stimulation et la reconnaissance. C’est lorsque nos besoins de stimulation et de reconnaissance ne sont pas comblés qu’intervient le jeu psychologique. De cette façon la personne existe et cela lui permet de maintenir une relation, même néfaste, avec des personnes qui comptent. Ce jeu est un système récurrent de transactions souvent répétitives, superficiellement plausibles, à motivation cachée, ou en langage plus familier, une série de « coups » présentant un piège ou un « truc ». Eric Berne Ce jeu n’offre le choix qu’entre trois positions, également inconfortables et invalidantes. La victime, c’est celle qui se dévalorise et se sent inférieure. Elle est souvent dans la souffrance réelle ou imaginaire. Elle cherche à dominer en apitoyant autrui : « Je suis faible et on doit m’aider ». Le persécuteur, c’est celui qui rabaisse, dévalorise, humilie. Il est souvent dans le jugement, voire la condamnation. Il tente de s’imposer : « Je dois leur dire comment il faut être et agir ». Le sauveur, c’est celui qui propose son aide, alors qu’on ne lui demande pas. Attention ce n’est pas quelqu’un de gentil ni d’empathique. Elle pourrait mais elle en fait trop ! Il cherche à dominer en se rendant indispensable : « Les autres sont faibles, je dois les aider ». Ce jeu de comportements semble naturel et dès qu’une personne opte pour un personnage, les réactions se déclenchent automatiquement. C’est un véritable jeu de dupes et de manipulation. Si vous rentrez dans ce jeu, vous ne résoudrez pas les problèmes, au contraire ! Ce jeu a été détecté par Stephen Karpman, en relation avec ce que Éric Berne appelait « les quatre mythes ». 1. J’ai le pouvoir de rendre les gens heureux. (Sauveur en recherche d’une Victime). 2. Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux. (Victime en attente d’un Sauveur). 3. J’ai le pouvoir de rendre les autres malheureux. (Persécuteur en recherche d’une victime). 4. Les autres ont le pouvoir de me rendre malheureux. (Victime en attente d’un Persécuteur). Il faut savoir qu’aucun rôle n’est meilleur qu’un autre, ni plus efficace sur le plan relationnel. En revanche ils apportent souffrance et conflits. · Comment éviter d’entrer dans le triangle dramatique ? · Lorsque l’on se sent dans un de ces trois rôles quelle est le moyen d’en sortir ? Des questions, des interrogations, nous pouvons en parler contactez-moi.

  • Sois parfait ! L'être humain est-il perfectible ?

    Liberté - être parfait - supplément d'Âme Cette notion repose sur l'idée que les individus ont le potentiel de progresser dans divers domaines, tels que le savoir, les compétences, la compréhension émotionnelle et l'évolution personnelle. La croyance en la perfectibilité humaine est ancrée dans de nombreuses philosophies et courants de pensée, notamment le courant des Lumières du 18e siècle. Des penseurs tels que Jean-Jacques Rousseau dans son "discours sur l'origine de l'inégalité" avance que la spécificité de l'être humain est sa capacité d'évoluer, alors que la tradition philosophique, dont Aristote, caractérisait l'être humain par l'aptitude au discours rationnel c'est à dire le logos. Il évoque deux qualités humaines qui les distinguent des animaux -tous deux mus par l'autoconservation- la liberté et la perfectibilité. Emmanuel Kant dans ses "Réflexions sur l'éducation" distingue l'animal exclusivement instinctif et l'être humain qui est capable de se perfectionner vers une "destination qu'il a choisi". Tous deux ont soutenu l'idée que les êtres humains ont la capacité de se libérer des contraintes de l'ignorance, des préjugés et des limitations pour atteindre un état de perfectionnement moral et intellectuel. Il est important de reconnaître que la perfectibilité humaine est un concept philosophique et idéaliste. La notion de perfectibilité humaine est souvent associée à l'idée de progrès. Les êtres humains ont constamment cherché à améliorer leur condition, que ce soit sur le plan intellectuel, moral, physique, technologique ou social. Nous avons réalisé des avancées significatives dans de nombreux domaines, tels que la science, la médecine, la technologie et les droits de l'homme, grâce à notre capacité à apprendre, à innover et à remettre en question le statu quo. Dans la réalité, les individus ont des capacités et des limites différentes, et leur développement dépend de nombreux facteurs, tels que l'environnement, les opportunités et les ressources disponibles. Certains peuvent atteindre des niveaux élevés d'accomplissement et de perfectionnement, tandis que d'autres peuvent rencontrer des obstacles ou des difficultés qui entravent leur progression. De plus, certaines caractéristiques et traits humains peuvent être plus difficiles à changer que d'autres. En fin de compte, la perfectibilité humaine est une idée qui reconnaît le potentiel d'amélioration de l'être humain et la capacité de chacun à se développer tout au long de sa vie. C'est un concept qui souligne l'importance de l'éducation, de l'apprentissage continu et de la volonté de remettre en question et de remédier aux aspects négatifs de notre nature humaine. Oui, l'être humain est considéré comme perfectible. Être humain perfectible, Être humain augmentée ! Une fois, que l'être humain est conscient de sa perfectibilité, rien n'arrête ce mouvement de perfection. Cependant, l'évolution technologique rapide de notre société a également donné lieu à un concept d'« être humain augmenté ». Nietzsche parlait de volonté de puissance. L'idée de l'être humain augmenté soulève de nombreuses questions éthiques, philosophiques et sociales. D'un côté, l'augmentation humaine peut offrir des avantages considérables, notamment en aidant les personnes handicapées à retrouver des capacités fonctionnelles, en améliorant es performances athlétiques ou en permettant de traiter certaines maladies et affections. Cela pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles formes d'expression artistique et de communication. D'un autre côté, il existe des inquiétudes quant aux implications à long terme de l'augmentation humaine. Certaines personnes craignent que cela ne crée des inégalités sociales, où seuls ceux qui ont les moyens de se permettre ces technologies pourront bénéficier des avantages de l'augmentation. Il y a également des préoccupations concernant la sécurité et la vie privée, car l'utilisation de dispositifs implantables ou connectés peut rendre les individus vulnérables à la piraterie informatique et à la surveillance. Parce que nous repoussons continuellement les limites, nous devons tenir compte de situation au sein d'une réalité naturelle : l'environnement. La question de l'augmentation humaine est complexe et nécessite une réflexion approfondie sur les valeurs, les conséquences et les limites éthiques. La société devra déterminer collectivement comment encadrer et réglementer ces technologies afin de maximiser les avantages tout en minimisant les risques potentiels. Alors comme disait Albert Jacquard autrefois "inventer l'homme". Bergson a développer des réflexions importantes à ce sujet dans "Deux sources de la morale et de la religion". Ces réflexions ont lieu à une réflexions passée dans le langage courant : un supplément d'âme. L'augmentation de l'humanité était considérable au XX ème siècle. En tant qu'augmentation externe, comme mentionné précédemment : nos corps sont transformés par un système d'outils et de machines. et aussi une augmentation intérieur où nos corps sont transformés non pas par une adjonction mais de l'intérieur, par une intervention au sein même de nos corps provoquant guérison et longévité qui permet d'avoir une vie plus longue et en bonne santé. Les progrès sont mis au service de la puissance de l'être humain et cette puissance est centrée sur nous-même en tant qu'individu ou tout au plus comme membres d'un groupe. Mais l'humanité n'est pas un groupe. Bergson constate que nous n'avons pas encore pensé l'humanité se rapportant à elle même et ne disposant que de ressources limitées, nous prenons à autrui ce dont nous pourrions manquer et dont nous pourrions avoir besoin. La réflexion que je souhaite maintenant induire consiste à se demander si ce but, explicite ou non, exprime l'apothéose de l'homme lui-même ? " La perfection c'est la conscience que la réalité est un processus qui évolue dans une direction définie avec un but. A l'intérieur de ce mouvement, chaque instant, par l 'intermédiaire du processus, est en connexion avec le but, Et ainsi tout est parfait " Oscar Ichazo

  • Guide spirituel - Eckhart Tolle -Pourquoi vivre le moment présent ?

    Eckhart Tolle est un auteur, conférencier et enseignant spirituel, canadien d'origine allemande. Auteur de best Sellers Né le 16 février 1948 à Lünen, en Allemagne, son nom complet est Ulrich Leonard Tölle, mais il est plus connu sous le nom d'Eckhart Tolle. Vivre le moment présent Vivre le moment présent" est une philosophie qui encourage à être pleinement engagé et conscient dans le moment présent, plutôt que de se préoccuper du passé ou de s'inquiéter pour le futur. Cela implique de prêter une attention particulière à ce qui se passe autour de soi, à ses pensées et à ses émotions actuelles, sans jugement ni préoccupation excessive. Cette idée est souvent associée à la pleine conscience (mindfulness) et à la pratique de la méditation. Elle trouve ses racines dans diverses traditions spirituelles et philosophiques, notamment le bouddhisme, où la pleine conscience est un élément clé de la pratique. Vivre le moment présent peut apporter plusieurs avantages, notamment la réduction du stress et de l'anxiété, une meilleure appréciation des petites choses de la vie, une amélioration des relations interpersonnelles en étant plus attentif aux autres, et une augmentation générale du bien-être. Cela peut également aider à développer une plus grande résilience émotionnelle et à gérer les défis de manière plus saine. Cependant, il est important de noter que vivre le moment présent ne signifie pas ignorer complètement le passé ou ne pas planifier du tout pour l'avenir. Il s'agit plutôt de trouver un équilibre entre une conscience attentive du présent et la reconnaissance des expériences passées et des préparatifs pour l'avenir. Eckhart Tolle A l'âge de 22 ans souffrant de "dépression, d'anxiété et de peur, il commence à chercher des réponses. Il étudie alors la philosophie, la psychologie, la littérature. A l'âge de 29 ans, après avoir souffert de longues périodes de dépression à tendances suicidaires, Tolle raconte qu'il a fait l'expérience d'une "transformation intérieure" qui changea sa vie ! Il est surtout célèbre pour son travail dans le domaine de la spiritualité et du développement personnel. Eckhart Tolle est principalement connu pour son livre "Le pouvoir du moment présent" (en anglais, "The Power of Now"), publié en 1997. Ce livre a acquis une immense popularité et a été traduit dans de nombreuses langues. Il traite de la philosophie et de la pratique de la pleine conscience, en mettant l'accent sur l'importance de vivre dans le moment présent plutôt que de se laisser emporter par les regrets du passé ou les inquiétudes pour le futur. En plus de "Le pouvoir du moment présent", Tolle a écrit d'autres livres à succès, tels que "Nouvelle Terre : L'avènement de la conscience humaine" ("A New Earth: Awakening to Your Life's Purpose") publié en 2005. Ses œuvres explorent les thèmes de la spiritualité, de la conscience, de la méditation et de la transformation personnelle. Eckhart Tolle propose également des conférences et des séminaires dans le monde entier, où il partage sa vision de la spiritualité et de la croissance personnelle. Sa perspective repose sur des éléments de philosophie orientale, de sagesse spirituelle et de psychologie moderne, et elle a eu une influence profonde sur de nombreuses personnes en quête de sens et de bien-être intérieur. Si ses livres ont reçus de nombreuses louanges, ils ont aussi fait l'objet de critiques négatives. Eckhart Tolle touche à un certain nombre de traditions spirituelles, religion chrétienne, l'hindouisme et le bouddhisme, mais à développer sa propre formulation. Site internet français : https://www.eckharttolle.fr/ Lien Wikipedia : Voir une description complète sur Wikipedia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eckhart_Tolle Bibliographie : Les ouvrages d'E. Tolle sont rédigés en anglais et traduits en français, la bibliographie ci-dessous donne les titres traduits, chez divers éditeurs dont les éditions Ariane (Québec) et J'ai Lu (France) : Le Pouvoir du moment présent (2000) (ISBN 978-2-920987-46-3) Mettre en pratique le pouvoir du moment présent (2002) (ISBN 978-2920987609) Quiétude (2003) (ISBN 2-920987-74-7), également publié en français sous le titre L'art du calme intérieur (2011) (ISBN 978-2-290-03675-4) Nouvelle Terre (2005) (ISBN 978-2-89626-007-2) Le secret de Milton (2009) (ISBN 978-2896260652) Unité avec toute vie (2009) (ISBN 978-2896260669) L'art du calme intérieur (2011) (ISBN 978-2-290-03675-4), également publié sous le titre Quiétude (2003) (ISBN 2-920987-74-7)

  • Gérer les émotion et pensée négative

    6 0 0 0 C'est le nombre de mots que nous prononçons en moyenne chaque jour. Et entre ce que nous disons et ce que nous pensons ou voulons dire, les mots qui nous restent dans la tête, le nombre de mots est beaucoup plus important. D'ailleurs Imaginez une phrase, n'importe laquelle, celle qui vous vient à l'esprit, il y a de grandes chances pour que la plupart des mots la composant ne concernent pas des faits mais des évaluations, des jugements entrelacés avec des émotions. Certaines sont positives et utiles, comme des félicitations, des signes de reconnaissance positive*. D'autres sont négatives et inutiles comme des reproches ou des signes de reconnaissance négative* *Les reconnaissances ou stroke en analyse transactionnelle, sont la nourriture affective que chacun a besoin pour nourrir son émotionnel. Pour l'être humain, il est normal d'avoir des pensées négatives, des critiques, des sentiments indésirables, des doutes, des peurs et je pense qu'il est difficile de faire autrement. Notre esprit, lui, fait son travail qui est d'essayer d'anticiper et de résoudre des problèmes et éviter de potentiels écueils. Le problème est que souvent ces pensées sont hameçonnées comme un poisson au bout de la ligne par l'esprit de la personne, souvent, d'ailleurs cela lui "prend la tête", . Les bavardages internes qui s'ensuivent permettent de saper d'importantes ressources cognitives qui pourraient être utilisé à meilleur escient. Ce sont des situations que nous rencontrons souvent parce qu'elles proviennent de problèmes émotionnels récurrents. Cela procure des angoisses concernant les priorités, la gestion du temps …, une jalousie envers la réussite, la situation, la personnalité… des autres ou des peurs de rejet, d'abandon… et bien d'autres états d'âme. Pour les "réparer", chacun construit sa propre stratégie. Cela peut-être faire des "to-do lists", faire des déclarations positives, des citations, se créer des surcharges de travail…. Mais lorsque je pose la question de savoir depuis quand ces problèmes persistent, la réponse peut-être dix ans, vingt ans.. voire depuis l'enfance. Il est évident que ces techniques ne fonctionnent pas. Dans une célèbre étude menées par Daniel Wegner, professeur à Havard, les participants à qui il était demandé d'éviter de penser à des ours blancs, avaient du mal à le faire; puis lorsqu'on l'y autorisa, ils pensaient aux ours blancs bien plus que les participants du groupe témoin. Ainsi si voulez arrêter de fumer et que vous vous dites "je veux arrêter de fumer", vous comprenez que les chances de réussite, dans ce cas-là, sont très faibles. Une particularité du cerveau que nous abordons. Aujourd'hui où l'intelligence émotionnelle est un élément capital de réussite, que ce soit dans le domaine de l'entreprise, du sport ou tout simplement, dans la vie de tous les jours, il est judicieux de se connaître, de connaître son potentiel émotionnel. Pour un manager qui veut développer son Leadership et qui ose se soumettre aux appréciations de ses collaborateurs un 360 IE (Intelligence Emotionnel) permet une juste perception de la réalité. Comment je me perçois ? Comment mes collaborateurs me perçoivent ? Quel est l'écart de perception entre leur perception et la mienne ? Quels sont sont les aspects émotionnels que je dois développer ? Êtes-vous hameçonné comme un poisson par votre pensée négative ? Monique est une jeune femme, qui travaille dans une société de distribution. Elle a commencé au bas de l'échelle et s'est investie dans son travail. Sa seule ambition : réussir, devenir la patronne d'un société qu'elle créerait et qu'elle dirigerait. Pour cela, elle ne compte pas les heures, répond de manières compulsive à tous les messages qu'elle reçoit sur son smartphone. Dans sa tête une voix lui disait : "pour réussir il faut travailler" . Elle devait réussir … Réussir pour être reconnue, réussir pour exister… Se décrocher de la pensée négative cet l'hameçon qui vous empêche d'être vous-même ! Monique, s'est rendu compte, que plus elle ferait d'effort peut-être qu'elle se rapprocherait de son but mais à quel prix et au détriment de quoi, sa santé sa famille. Ensemble nous avons convenu d'un "deal" basé sur la confiance et mis en place un programme progessif comprenant quatre sous-objectifs. Prise de conscience des comportements récurrents Ce premier travail a demandé de prendre de la distance avec soi-même pour "voir" son moi profond. Dans ce cas-là je sers de "miroir grossissant" pour qu'elle puisse se "voir" telle qu'elle est réellement, connaître l'origine de son comportement afin de mettre uns stratégie en place. C'est une phase d'observation, principalement factuelle. Identifiez les pensées et les émotions Qualifier les choses que la personnes fait, c'est mettre un nom sur ce que la personne pense ou ressent. Le fait de qualifier les choses vous permet de voir vos pensées et sentiments tels qu'ils sont : des sources d'information en transit susceptibles de se révéler utiles ou non. Acceptez Ne pas agir sur chaque pensée ou vous résigner à la négativité mais répondre à vos idées et émotions avec une attitude ouverte, en y prêtant attention et en vous autorisant à les ressentir. Accepter son sentiment Agir sur la base de ses valeurs Le flux de l'esprit s'écoule sans cesse et les émotions changent comme la météo, mais on peut faire appel aux valeurs à n'importe quel moment, dans n'importe quelle situation. Jean Jacques Et vous en pensez quoi ? Je reste à votre disposition pour en discuter ! Sources et pratiques La pleine conscience - Jon Kabat-Zinn L'intelligence émotionnelle de Daniel Goleman Le deuil -Elisabeth Kubler Ross Les 5 blessures de l'âme Lise Bourbeau La Communication Non violente Eric Berne - L'analyse transactionnelle Article de Susan David PDG d'Evidence based psychology, cofondatrice de l'Institute of coaching et chargée d'enseignement à l'université de Harvard Christina Singleton fait des recherches sur la pleine conscience et le cerveau au Massachsetts General Hospital est associé e chez Evidence based psychology et coach Personal Values Card Sort de W.R. Miller de l'Université du Nouveau Mexique #communication #developpementpersonnel #intelligenceemotionnelle #relationsprofessionnelles #gestiondesemotions

  • La métaphore de la calèche

    La métaphore de la calèche nous invite à nous considérer dans notre globalité. Platon écrit le mythe de "l'attelage ailé" dans le dialogue de Phèdre pour expliquer la nature de l'âme. [1] Elle ressemble, dit-il, à une force à laquelle concourent par nature un attelage et son cocher, l'un et l'autre soutenu par des ailes. On trouve également également cette allégorie en termes simples et clair la vision orientale du Chemin de Vie.[2] Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids-de-poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes dans le « brouillard », où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons « voir devant». Cette Calèche est tirée par deux chevaux. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La Calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d’ailleurs toujours plus grosses que celles de l’avant). À l’intérieur de la Calèche, il y a un passager que l’on ne voit pas. Il s’agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Je dis bien en apparence, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination. Le Cocher, qui est donc notre mental, conduit la Calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et le confort du voyage (l’existence). S’il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé, comme eux, s’ils l’ont fait. De la même façon, s’il n’est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher, et le Maître ou Guide Intérieur. S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. […]. Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé, l’accident qui arrête plus ou moins violemment tout l’attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents, traumatismes, dépressions). Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne » se reproduise. Parfois, la Calèche travers des zones de faible visibilité, c’est-à-dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons. Il peut s’agir d’un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l’allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le chemin de vie […], et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi le chemin. Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus dans le « brouillard » et où ne nous savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route. Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la « technocratie rationaliste », où la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre. S’il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l’indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s’arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou le Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre. » Phèdre de Platon [1] Socrate rencontre Phèdre Représentation de l’Être Humain selon la philosophie asiatique, interprétée par Michel ODOUL dans son livre « Dis-moi où tu as mal, et je te dirai pourquoi » aux Editions Albin Michel.

  • Savez-vous pourquoi les gens crient les uns sur les autres lorsqu'ils sont en colère ?

    Un sage hindou qui était en visite au Gange pour prendre un bain a remarqué un groupe de personnes criant de colère les uns après les autres. Il se tourna vers ses disciples, a souri et a demandé : - Savez-vous pourquoi les gens crient les uns sur les autres lorsqu’ils sont en colère ? Les disciples y pensèrent pendant un moment et l’un d’eux dit : - C’est parce que nous perdons notre calme que nous crions. - Mais pourquoi criez-vous quand l’autre personne est juste à côté de vous ?, demanda le guide. - Pourriez-vous tout aussi bien lui dire ce que vous avez à dire d’une manière plus douce ? Explication de la colère : Lorsqu’aucune des réponses des disciples n’était suffisamment satisfaisante pour le sage, il a finalement expliqué : - Quand deux personnes sont en colère l’une contre l’autre, leurs cœurs sont séparés par une grande distance. Pour couvrir cette distance, ils doivent crier, car sinon ils sont incapables de s’entendre l’un et l’autre. Plus ils sont en colère et plus ils auront besoin de crier fort pour s’entendre l’un et l’autre pour arriver à couvrir cette grande distance. - Qu’est-ce qui se passe lorsque deux personnes tombent en amour ? Ils ne crient pas à l’autre, mais ils se parlent doucement parce que leurs cœurs sont très proches. La distance entre eux est soit inexistante, soit très faible. Le sage continua… - Quand ils s’aiment encore plus, que se produit-il ? Ils ne se parlent pas, ils chuchotent et obtiennent encore plus de proximité et plus d’amour. Enfin vient un moment où ils n’ont même plus besoin de chuchoter, ils se regardent seulement l’un et l’autre et se comprennent. Puis il regarda ses disciples et leur dit : - Ainsi quand vous discutez les uns avec les autres ne laissez pas vos cœurs s’éloigner. Ne dites pas les mots qui vous éloignent davantage, ou bien viendra un jour où la distance sera si grande que vous ne trouverez pas le chemin du retour…Auteur inconnu

  • Les 4 niveaux d'évaluation du modèle Kirkpatrick

    Ce modèle d'évaluation de référence au niveau mondial, le modèle Kirkpatrick doit son nom au chercheur américain Donald Kirkpatrick. Né à la fin des années 50, il comprend 4 niveaux d’évaluation Les quatre niveaux du modèle Kirkpatrick Niveau 1 : réactions Évaluation du degré de satisfaction des participants vis-à-vis du programme et de leur perception à l’aide d’un questionnaire d’évaluation. Facile à mettre en pratique après chaque formation, cette évaluation peut être réalisée à chaud ou à froid. Niveau 2 : apprentissages Mesure des compétences, des connaissances acquises à la suite de l’apprentissage. L’évaluation doit idéalement être réalisée avant et après la formation. Niveau 3 : comportements Évaluation des changements d’ordre comportemental de l’apprenant à la suite de la formation, la mise en œuvre des compétences nouvellement acquises. Cette évaluation s’effectue en respectant les conditions de travail du collaborateur lors du retour à son poste. Niveau 4 : résultats Évaluation portant sur des éléments factuels et chiffrables générés par la formation (production, profits, qualité, part de marché, volume des ventes…) et permettant notamment de vérifier l’atteinte des objectifs visés. Évaluons à chaud et à froid L'évaluation à chaud : une obligation Les organismes de formation sont désormais obligés de proposer une évaluation à chaud pour tous leurs stagiaires. Cette évaluation est d’une part une preuve du bon suivi de la formation pour le stagiaire, mais également un moyen pour l’organisme d’avoir un premier « feed-back » de ses stagiaires : ont-ils eu le sentiment d’apprendre ? La formation répondait-elle à leurs attentes ? Le formateur était-il disponible pour répondre à leurs questions ? L'évaluation à froid : Pour confirmer l'intérêt de la formation L’évaluation d’une formation, à froid, s’organise environ 90 jours après la formation. Le salarié a repris son quotidien professionnel depuis quelques semaines : il est temps de savoir s’il met en application ce qu’il a appris lors de sa formation, ce qu’il en a d’ailleurs retenu et si les objectifs fixés sont effectivement atteints. Focus sur le ROE Cette année, votre entreprise a décidé d’investir dans la formation de ses équipes. Bonne nouvelle ! Et si, pour évaluer cet effort, on parlait de ROE plutôt que de ROI ? ROE : RETURN ON EXPECTATION (RETOUR SUR LES ATTENTES) Il est souvent difficile de faire entrer la ligne « formation » dans la colonne « retour sur investissement ». Mais alors, comment valoriser la montée en compétences de ses informaticiens ? Comment quantifier l’aisance gagnée par votre secrétaire depuis sa formation Excel ? Le ROE est un ensemble d’objectifs mesurables qui permettent d’évaluer l’impact d’une formation. Et pour cela, le plus simple est d’avoir fixé au préalable des objectifs clairs et quantifiables ! Nous nous appuyons sur les quatre niveaux du modèle Kirk Patrick pour réaliser votre tableau de bord. Prenons l’exemple d'une formation MANAGEMENT OPERATIONNEL Le niveau 1 est une réaction à chaud Quel est le niveau de satisfaction du salarié au sortir de sa formation ? Sur une échelle de 1 à 10 , combien met-il ? ... Le niveau 2 : apprentissage soit l'acquisition d'un savoir Parmi cette liste de savoirs qu'à retenu la personne, à chaud et à froid ? Quels sont les 3 niveaux de la communication relationnelle Qu'est qu'un style de management ? Qu'est-ce qu'un DESC ? .. Le niveau 3 : Les comportements de tous les jours Quelles sont les conséquences de ces nouveaux apprentissages dans le quotidien du salarié La personne met-elle en application ce qu’elle a appris ? Est-elle à l’aise avec cette nouvelle façon de manager ? … Le niveau 4 les résultats d'un savoir-faire Enfin, concrètement, quels sont les résultats de cette formation La rentabilité est elle meilleure ? Les objectifs définis ont-ils été atteints ? L'ambiance de travail est elle plus agréable ? ... Une approche que nous adoptons depuis plusieurs années.

  • LA RESILIENCE : 3 pas vers la délivrance

    À notre époque, avec tout ce qui se passe, le terrorisme, les guerres, la récession, la pandémie ont rendu la nécessité de comprendre la résilience plus pressante que jamais. Définition de la résilience : La résilience est un phénomène psychologique qui consiste pour un individu, affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d'une façon socialement acceptable. Au-delà de l’éducation, au-delà de l’expérience, au-delà de la formation, c’est le niveau de résilience qui détermine, qui réussit, qui échoue. C’est aussi vrai aux Jeux Olympiques que dans les unités de cancérologie ou dans un comité de direction d’une entreprise. Selon Dian L. Coutu, rédactrice à Harvard Business Review (spécialisé en psychologie et en Business) constat que toutes les théories se recoupent en trois points. 1. L’acceptation absolue de la réalité Être optimiste c’est bien, à la condition toutefois, qu’elle ne déforme pas la réalité. Les bonnes questions à se poser peuvent être : « Est-ce que je suis conscient de la réalité de la situation ? Est-ce que je comprends la réalité de ma situation ? Est-ce que j’accepte cette réalité ? Est-ce que je ne fuis pas la réalité ? Est-ce le cas pour mon organisation ?» … Car affronter la réalité peut être désagréable et c’est une tâche éreintante et souvent bouleversante. Lorsque nous regardons la réalité bien en face, nous nous préparons à agir de sorte à pouvoir endurer et survivre à des épreuves extraordinaires. Nous vous y entrainerons avant même que cela ne devienne une réalité. Pratique : Au lieu de vous réfugier dans le déni pour supporter les épreuves, porter un regard sobre et terre à terre sur la réalité de votre situation. Vous vous préparerez ainsi à agir d’une manière qui vous permet de tenir – et vous vous entraînerez à survivre avant même que le pire arrive. 2. La profonde conviction, souvent étayée par des valeurs profondes, que la vie a un Sens La capacité, à voir la réalité telle qu’elle est, est intimement liée au deuxième élément fondamental de la résilience : la propension à donner du sens aux moments difficiles. Une personne n’est pas résiliente si lors de fortes pressions, elle se sent victime « Comment cela peut-il m’arriver à moi ? » et ne tire pas un enseignement des difficultés qu’elle traverse. Cependant une personne résiliente construit sur la base de cette affliction pour lui donner du sens, pour elles même et les autres. La notion de sens peut être difficile à appréhender et ce n’est pas parce que l’on a trouvé un sens à un moment que cela restera ainsi et durera. Les valeurs qu’elles soient positives ou négatives, sont en réalité plus importantes en matière de résilience des organisations que le fait d’avoir des personnes résilientes au sein des effectifs. Et quand la faiblesse d’une organisation devient manifeste, il est plus probable que les individus résilients abandonnent le navire, plutôt que de compromettre leur propre survie. Pratique : Lorsque les difficultés se présentent, résistez à la tentation de vous considérer en victime et de vous lamenter « Pourquoi moi ? » A la place, construisez à partir de cette souffrance afin de lui donner un sens, pour vous et las autres. Vous ferez ainsi des ponts entre les épreuves du présent et un avenir meilleur, plus riche – des ponts qui auront par ailleurs pour fonction de rendre le présent plus gérable, en vous ôtant le sentiment qu’il est écrasant. 3. Des capacités d’improvisation. Le troisième élément fondamental de la résilience est la capacité à se débrouiller avec ce qu’on a sous la main. Claude Lêvi-Strauss appelait cette aptitude le « bricolage ». Détail intéressant, les origines de ce mot sont intimement liées au concept de la résilience, qui signifie littéralement « rebondir ». Le bricolage au sens moderne du mot, peut être défini comme une sorte d’inventivité, une capacité à trouver à un problème sans avoir les outils ou les matériaux adaptés ou évidents. « Il a été démontré que, lorsque les individus sont sous pression, ils se réfugient dans leurs modes de réaction les plus habituels. Dans des situations éminemment critiques, on n’attend pas d’eux de la créativité. » Karl E. Weick Professeur en comportements organisationnels à la Business School de l’Université du Michigan. En d’autres termes, les règles et diverses consignes qui font que certaines entreprises semblent moins créatives peuvent les rendre plus résilientes dans des moments de fortes perturbations. Pratique : Quand les ennuis se dressent sur votre route, soyez inventif. Tirez parti ce dont vous disposez, utilisez vos ressources à des fins inhabituelles et imaginez des possibilités que d’autres ne voient pas. Remarque : On peut rebondir, en cas de difficultés, grâce à une ou deux de ces facultés, mais on est en fait, réellement résilient qu’avec les trois. Ces trois grandes caractéristiques s’appliquent aussi aux organisations résilientes. La résilience n’est ni bonne ni mauvaise. Elle constitue simplement l’aptitude et la capacité d’être robuste lorsqu’on est soumis à des conditions de changement ou de stress énormes. Ceux qui ont travaillé sur la résilience : Norman Garmezy, professeur émérite à l’université de Minnesota. Après avoir étudié pourquoi bon nombre d’enfants de parents schizophrènes ne souffraient pas de troubles psychiques malgré leur environnement dans le lequel ils avaient grandi, il avait conclu qu’une certaine faculté de résilience jouait un rôle plus important qu’on ne le présumait alors dans la santé mentale des individus. Maurice Vanderpol, ancien président du Boston Psychoanalytic Society and Institute, a observé de que de nombreux survivants en bonne santé des camps de concentration possédaient ce qu’il appelle « un bouclier en plastique » qui est composé d’humour noir, d’une capacité de s’attacher aux autres et de posséder un espace psychologique intérieur. George Vaillant, ancien directeur du programme Study of Adult Development à Harvard Medical School de Boston, a observé durant 60 ans, des groupes pour constater la part de résilience génétique et la possibilité d’apprendre à acquérir cette résilience au cours de sa vie. Viktor E. Frankl, psychiatre autrichien et rescapé d’Auschwitz, alors qu’il était lui-même en souffrances innommables, ou thérapie par le sens, une technique thérapeutique humanisme visant à aider les individus à prendre le type de décisions qui donneront une signification à leur vie. Son livre : « Découvrir un sens à la vie ». L’effondrement donne du sens dans les organisations : la catastrophe de Mann Guich. Par Karl E. Weick Voir aussi l'article dans le Harvard Business Review de Diane L. Coutou spécialisée en psychologie et en business. Nous vous accompagnons sur dans cette démarche Nous contacter jj@coachingbyjj.com

  • LE TRIANGLE DE LA CONFIANCE

    On pourrait penser que le leadership tourne autour du dirigeant, du manager, du leader, qui avec ses qualités, son talent son charisme développe son entreprise. C'est Vrai ! Mais le vrai leadership concerne la capacité du leader de mettre en place, pour ses collaborateurs les conditions leur permettant de s'exprimer pleinement dans leur job. A savoir pouvoir développer leurs propres compétences et leur potentiel. Comment faire ? Utiliser le triangle de la confiance. C'est un moteur à 3 cylindres ! Pour le véhicule marche bien, il est nécessaire que les trois cylindres : Authenticité Logique Empathie marchent de concert ! Si l'un des cylindres a des ratés, la confiance sera perdue ! Pour développer votre leadership, vous devez d'abord rechercher et découvrir quel cylindre est responsable de la panne ! L'authenticité . Vous connaissez cette expression qui dit : "Cela sonne faux !" ? La racine du mot "résonnance" est révélatrice : le latin resonare , retenir. Le dictionnaire nous indique : "le prolongement ou l'amplification d'un son par réflexion". ou plus précisément par "vibration synchrone". C'est comme le courant électrique, ne vous arrive t'il pas de dire d'une personne " que le courant est bien passé". Si les gens ont l'impression d'avoir accès au "vrai" d'une personne, ils la suivront. La logique Si les gens n'ont pas confiance en votre jugement, comment voulez-vous qu'ils vous suivent ? Si ce cylindre ne marche pas, ou que vous sentez que c'est une faiblesse, alors, plus que jamais, vous devez être dans le concret dans le factuel. Si, par exemple, vous êtes trop dans l'émotionnel ou trop cérébral vous risquez de trop parler Cela me rappelle un dirigeant qui avait cette faiblesse, il était très intéressant mais, que ce soit ses entretiens ou ses réunions, cela durait... Après avoir pris conscience de cette état de fait, notamment par des entretiens filmés et un travail sur une communication verbale concise et factuelle, il s'entraina à suivre sans débordement une ligne de conduite qu'il s'était fixé. Comme cela chacun peut suivre le cheminement du leader. L'empathie Si les gens pensent que vous vous souciez plus de vous que des autres, ils auront du mal à vous faire confiance pour les diriger. Au lieu de vous focaliser sur ce que vous soulez tirer de l'entetien ou de la réunion, veillez à répondre aux besoins ou attentes de chacun. Soyez totalement impliqué et donnez des exemples racontez des histoires de façon que chacun se sent impliqué. Evitez tous ces outils modernes qui parasitent la communication : le téléphone portable, ennemi numéro 1 d'une vraie communication. Lors d'un entretien ou d'une réunion, ne le retournez pas pour le regarder de temps en temps, éteignez le carrément, vous serez surpris de la qualités de vos interactions et de la capacité à être plus présent avec votre ou vos interlocuteurs. Conclusion : Le chemin pour développer son leadership passe d'abord par soi. Comment voulez-vous que les gens vous fassent confiance, alors que vous n'avez pas confiance en vous-même ? Se faire confiance c'est d'abord oser se voir comme on est avec, bien sûr ses qualités, mais aussi ses faiblesses. Si un leader manque d'authenticité, de logique ou d'empathie, il sera un leader "discordant" -dans son sens musical, la dissonance est un son désagréable, dur - Dans ce cas, les gens feront ce qu'ils ont à faire, sans plus, sans s'impliquer, sans donner le meilleur de soi. Il réussira, peut-être à manager, mais en aucun cas, il pilotera ou animera son équipe ! #management #leadership #authenticité #logique #empathie #confiance #confianceensoi

  • Connaissez-vous les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles ?

    Article publié le 27 janvier 2020 dans the Conversation Notre auteur, psychiatre et psychothérapeute, directeur d'enseignement à l'université Lille Nord Europe, n'est pas un comportementaliste radical ni un opposant farouche aux thérapies psychanalytiques. Pour lui, les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE) représentent aujourd'hui le courant majeur de la psychothérapie, et le mieux adapté pour le traitement des troubles psychiques les plus fréquents (anxiété, phobies, troubles obsessionnels compulsifs, dépression, addictions, troubles de la personnalité…). Elles restent pourtant mal connues et sont parfois à tort comme une simple méthode de changement des comportements. Plus d'un siècle durant, des chercheurs en psychologie et des psychiatres cliniciens ont proposé de nouveaux modèles de troubles psychiques (anxiété, dépression) et de nouvelles psychothérapies. On peut schématiquement dire que trois courants se succèdent : le béhaviorisme (ou comportementalisme), la thérapie cognitive et les approches centrées sur les émotions comme la méditation de pleine conscience. À l'origine, le béhaviorisme John Broadus Watson. Le béhaviorisme est né aux États-Unis, peu après la psychanalyse. Et c'est John Broadus Watson (1878-1958) qui est considéré comme l'inventeur du terme et le père du béhaviorisme (ou comportementalisme), avec la publication en 1913 d'un article dans Psychological Review . Le psychologue américain défend l'idée selon laquelle la psychologie ne peut devenir une science que si elle s'en tient à l'étude des comportements observables et teste ses hypothèses par des expériences réplicables. Le béhaviorisme se définit ainsi comme une science du comportement basée sur l' empirisme . En opposition avec la méthode de l'introspection psychologique et le courant psychanalytique pour lequel les phénomènes inconscients ne pouvant pas être constatés, les manifestations se sont manifestées sur des cas singuliers. Un e-mail hebdomadaire contenant des analyses factuelles des meilleurs universitaires européens Recevez notre newsletter D'après John B. Watson, tous les comportements sont issus d'un conditionnement, et il est donc possible de les désapprendre. Une hypothèse qu'il va tester avec son assistante Rosalie Rainer en menant une expérience peu éthique et peu concluante d'apprentissage suivie de déconditionnement d'une peur des rats blancs chez un enfant de 11 mois, le petit Albert. Et malgré les critiques justifiées, le béhaviorisme aura une influence très importante sur la psychologie américaine entre les années 1930 et 1950. Le comportementalisme à visage humain C'est le psychiatre américain Joseph Wolpe qui propose le premier traitement comportemental chez l'humain en 1962, par la méthode de désensibilisation systématique des phobies. Elle s'appuie sur le principe de « l'inhibition réciproque », qui consiste à induire une réponse antagoniste à la peur et à l'anxiété non pas par la nourriture, comme chez l'animal de laboratoire, mais par la relaxation. En pratique, il s'agit de s'exposer progressivement à la phobie en faisant appel à l'imagination, puis de contrer la réponse anxieuse au moyen de la relaxation. Une thérapie comportementale que Joseph Wolpe définit comme « L'utilisation, dans le but de modifier un comportement, des principes de l'apprentissage établi expérimentalement. Les habitudes inadaptées sont affaiblies et éliminées, les habitudes adaptées sont installées et renforcées ». offrant une alternative à la psychanalyse dans la prise en charge des phobies et plus largement des névroses, une telle thérapie est aussi plus courte et dirigée vers le problème actuel, plutôt que sur le passé et l'inconscient. Reste qu'elle est critiquée non seulement par le courant psychanalytique dominant en psychiatrie jusqu'aux années 1970, mais aussi par la psychologie cognitive : on lui reproche d'avoir délaissé les états mentaux au profit des seuls composants. De la rationalité aux TCC La thérapie cognitive est née aux États-Unis entre la fin des années 1950 et le début des années 1960 des travaux fondateurs de deux Américains : le psychologue Albert Ellis (1913-2007) et le psychiatre Aaron Temkin Beck (1921-). Pour Albert Ellis, les problèmes psychologiques et émotionnels motivés par nos pensées il et irrationnelles : nous pouvons donc les changer et tendre vers le rationnel. Et s'inspirant des philosophes grecs et des stoïciens, il met en cause notre interprétation des faits : dans le Manuel d'Epictète, n'est-il pas écrit que « Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses » ? Aaron Beck. Slicata , CC BY-SA Influencé par son compatriote, Aaron Beck part d'un constat : tous les patients déprimés expriment des pensées négatives sur eux-mêmes, sur le monde extérieur et sur l'avenir. Et d'après lui, cette façon négative de traiter les informations est inconsciente et sous-tendue par ce qu'il appelle le « schéma cognitif ». À savoir, une sorte de disque dur de notre psychisme, qui contenait l'ensemble de nos connaissances et se construisait tout au long de la vie au gré de nos expériences et de nos apprentissages. Pour le mettre à jour, le psychiatre va d'abord chercher à connaître les monologues intérieurs – ou « pensées automatiques » – de ses patients. Puis, il leur proposera de les rendre plus réalistes et moins négatives. Il s'agira de substituer à une pensée du type « je suis nul(le), je ne m'en sortirai jamais, je suis un poids pour mes proches… » une autre du genre « être déprimé(e) ne veut pas dire que l'on ne vaut rien, avec le temps je vais guérir, ma famille me soutient comme je le ferai pour eux ». Car selon ses dires, c'est par la cognition que l'on accède à l'émotion et au comportement. In fine, reflétant la confluence de deux courants plus complémentaires qu'opposés, le terme de thérapie comportementale et cognitive (TCC) fait son entrée au début des années 1980 dans la littérature scientifique anglophone. De nombreuses études vont alors montrer l'efficacité de ces TCC, principalement dans la dépression, le trouble panique et les phobies, l'anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, ou encore les addictions. Au point d'en faire en psychothérapie l'approche de première intention pour ces pathologies très éprouvées (environ une personne sur cinq touchée au cours de sa vie), et un bon moyen de réduire la consommation d'antidépresseurs et d'anxiolytiques. Se comprendre pour changer sa vie On reproche parfois au TCC d'être centré sur les symptômes et les troubles psychiques actuels, sans prendre en compte le passé et l'histoire de l'individu. C'est ignorer la thérapie des schémas, une approche développée par Jeffrey Young (1950-), ancien étudiant d'Aaron Beck. Ce sont aux schémas constitués très tôt dans l'enfance, à l'occasion de traumatismes et de carences affectives, que s'intéresse ce psychologue. La prise en charge qu'il propose, plus longue que la thérapie cognitive, s'attelle donc à chercher les origines du problème ciblé (par exemple, la dépression) dans les schémas de l'enfance, c'est-à-dire des traits de personnalité comme la dépendance, la peur de l'abandon, l'isolement, la peur de perte le contrôle, le sentiment de ne pas être à la hauteur… S'il utilise les principes de la thérapie cognitive, Jeffrey Young y incorpore le passé : les événements et les émotions anciennement vécus sont réactualisés par visualisation mentale ou jeu de rôle – s'inspirant alors de la Gestalt-thérapie . En ce sens, son approche est centrée sur la personne, et non sur les syndromes ou les troubles. Elle prend en compte l'histoire et les blessures de l'enfance, et propose de changer la structure psychologique et les traits de personnalité à l'origine de souffrance : il s'agit de modifier sa façon d'être et d'agir, comme l'indique le titre de son ouvrage grand public Je réinvente ma vie . Troisième vague À la fin des années 1990, des chercheurs en psychologie cognitive pointent le rôle central des émotions pour expliquer les troubles psychiques. Et s'ils remettent en cause certains principes fondamentaux des TCC, c'est sans les renier totalement, d'où l'appellation « 3 e vague ». Au lieu de vouloir changer de pensées et d'émotions, ces psychologues s'intéressent au rapport qu'une personne entretient avec elles. Chez l'anxieux par exemple, le fait de s'inquiéter sans cesse sur les risques de l'existence (peur d'avoir un accident, une maladie) est vu comme une vaine tentative pour empêcher la survenue des imprévus. Plutôt que de chercher à modifier le contenu de son discours de façon rationnelle, ce qui est somme toute difficile le danger étant bien réel et l'avenir imprévisible, il s'agit d'accepter l'émotion irrationnelle d'anticipation et de revenir au instant présent. De fait, cette 3 e vague de thérapies se réfère à deux concepts du bouddhisme zen : la pleine conscience et l'acceptation. La souffrance (dukkha) y est vue comme inévitable car inhérente à l'existence humaine, mais voulant être accueillie, plutôt que rejetée, en s'ancrant dans le moment présent. Cette manière de voir les choses rappelle la philosophie stoïcienne. Il ne s'agit pas cependant de se soumettre, mais bien de s'extraire de la souffrance des émotions, à travers différentes approches. Parmi elles, on peut citer la méditation de pleine conscience, la dialectique qui invite à reconnaître et accepter les opposés et rechercher le juste milieu, l'acceptation des émotions, l'observation et la prise de distance, l'action dirigée vers son bien -être et ses valeurs personnelles plus que ses souffrances. Mais on recense aussi des méthodes comportementales et cognitives classiques, d'où l'appellation de thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE). Une psychothérapie efficace A l'origine, le comportement s'écartait de la conscience, de l' insight et des conflits intrapsychiques qui trouvaient leurs racines dans l'histoire du sujet. Il se décrivait comme une thérapie du présent délaissant le passé, centrée sur les comportements réflexes, et non sur l'affect ou le subjectif. Ou sans trahir ces fondements, les approches cognitives puis émotionnelles ont enrichi la compréhension des troubles psychiques et apporté de nouveaux et efficaces outils thérapeutiques. Ainsi, les TCC ont fait leurs preuves tant sur la phobie que sur un manque d'affirmation de soi ou sur des troubles psychiatriques caractérisés (dépressifs, anxieux, addictifs, psychotiques…) où elles semblent faire mieux que des médicaments. Des approches plus récentes, comme les thérapies des schémas ou de 3 e vagues ont ensuite ciblé davantage la souffrance que le trouble psychiatrique. Et elles ont acquis une certaine reconnaissance dans la prise en charge des stress et des traumatismes, des histoires personnelles et familiales douloureuses, ou encore des troubles de personnalité marqués par l'impulsivité et les émotions négatives et destructrices. Ces TCCE ne cherchent pas à transférer qu'elles sont plus efficaces que les autres psychothérapies. Elles revendiquent simplement le fait d'être ouvertes à différents modèles de psychologie et en constante évolution. Et elles peuvent se prévaloir de bienfaits reconnus, tant pour souffrir de la souffrance que pour traiter de nombreux troubles psychiques. Pour en savoir plus : - Dans « Les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles en 150 fiches » , Clément Lecomte et Dominique Servant nous présentent l'étendue et la diversité des TCCE et proposent aux psychothérapeutes un ouvrage de référence pour leur pratique.

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