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  • Les deux approches du devis !

    C'est comme à la pêche : Vous pêchez au poser ou au lancer ? Deux approches différentes pour traiter les devis et les prospects. La première approche Elle est passive, où vous répondez simplement à la demande du prospect et attendez leur réaction. Cela peut fonctionner, mais le taux de conversion est généralement plus faible. C’est comme aller à la pêche au poser ; je lance mon hameçon avec son appât son et j’attends que cela morde, quand il a mordu, je le ramène au moulinet ! La deuxième approche Elle est plus proactive et implique une compréhension approfondie du prospect pour lui proposer une solution qui correspond à ses besoins spécifiques. C’est une pêche sportive qui demande plus d'investissement en termes de temps et d'efforts. Le taux de conversion est plus élevé. C’est comme aller à la pêche au lancer. C’est une technique itinérante, c’est-à-dire que je n’attends pas que le poisson vienne à moi, je vais à lui. Quel choix faire ? Il est important d'adapter votre approche en fonction du type de clients que vous ciblez et des produits ou services que vous proposez. Chaque méthode correspond à une situation donnée. Ainsi dans certains cas, vous n’avez pas d’autre choix que de choisir la première solution. Dans d’autres situations il est préférable d’utiliser la deuxième méthode, le gain que vous ferez en termes de résultats, de temps et d’efficacité sera évident. En revanche cela demande un travail préalable dans les domaines de l’écoute active, de l’empathie et de la relation à l’autre, mais le bénéfice sera au rendez-vous !

  • Quels sont les bienfaits de la relaxation ?

    Les bienfaits de la relaxation pour le corps et l'esprit ! En voici quelques-uns : ​ Réduction du stress : La relaxation aide à diminuer les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, dans le corps, ce qui favorise une sensation de calme et de détente. Amélioration de la qualité du sommeil : En favorisant la relaxation musculaire et en apaisant l'esprit, la pratique de techniques de relaxation peut contribuer à un sommeil plus réparateur et profond. Réduction de l'anxiété : Les techniques de relaxation, comme la respiration profonde et la méditation, sont souvent utilisées pour calmer l'anxiété et les pensées intrusives. Soulagement des tensions musculaires : La relaxation permet de relâcher les tensions musculaires accumulées, ce qui peut soulager les douleurs et les raideurs. Amélioration de la concentration et de la clarté mentale : En apaisant l'esprit, la relaxation peut aider à améliorer la concentration, la créativité et la capacité à prendre des décisions. Renforcement du système immunitaire : Des études ont montré que le stress chronique affaiblit le système immunitaire, tandis que la relaxation peut aider à renforcer les défenses naturelles du corps. Abaissement de la tension artérielle : Certaines techniques de relaxation, comme la méditation et le yoga, ont été associées à une réduction de la tension artérielle, ce qui peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Amélioration de la gestion de la douleur : En réduisant le stress et en favorisant la relaxation musculaire, les techniques de relaxation peuvent aider à atténuer la perception de la douleur. Favorisation du bien-être général : La relaxation régulière peut contribuer à un sentiment général de bien-être et de satisfaction dans la vie quotidienne. En pratique, les bienfaits de la relaxation peuvent prendre de nombreuses formes, notamment la méditation, la respiration profonde, le yoga, la visualisation guidée, la musicothérapie et bien d'autres encore. Trouver la méthode qui convient le mieux à chacun peut nécessiter un peu d'expérimentation, mais les avantages en valent généralement la peine. Le cas d'ANAÏS ​ Anaïs est une personne qui s'est investie dans son métier. Elle est infirmière libérale, elle court toute la journée entre "ses mamies", ses personnes seules, ses personnes malades, toutes ses personnes qui ont besoin de soins, de réconfort et de reconnaissance. Et, Dieu sait, si elle distribue sa gentillesse, sa douceur, son empathie, son temps et plus que tout,  son énergie. Quand arrive le soir ou les jours de repos, elle en a encore besoin de toute son énergie pour élever sa fille Léa qui a maintenant dix ans, que le temps passe vite ! Cette année, Anaïs se rapproche de la quarantaine et parfois, elle a envie de baisser les bras, d'abandonner, se pose cette question de savoir quel est le Sens de sa Vie. Elle adore son métier, mais il est devenu routine, de plus en plus contraignant et sous l'égide de l'Etat et ses contraintes, notamment de rentabilité, ce métier laisse de moins en moins de place à l'humain. ​ Déroulement de l'accompagnement ​ Le premier objectif, ce fut de redonner à la femme de Maxime la possibilité de retrouver son énergie. Pour le moment, je ne propose aucune solution sur sa question centrale : "Faut-il que je change de métier"  car il est important lorsque l'on prend une décision, de le faire en toute conscience. Justement nous avons travailler sur la pleine conscience , prendre conscience du moment présent par des séances régulières de cohésion cardiaque, de relaxation et d'hypnose pour récupérer son énergie.  ​ La deuxième étape a été un travail pour dispenser son énergie d'une façon efficiente. Donner le nécessaire et ne pas dépasser" la ligne rouge" où le don deviendrait trop ! Cela implique des séances de communication pour reconnaître et maîtriser le moi et l'autre et "d'ancrage"* pour qu'elles soient durables. Ces exercices en mise en situations travaillées ensemble et en situation réelles, que j'appelle "training", lui ont permis petit à petit d'aborder l'étape suivante. ​ Cette troisième étape est le développement de l'intelligence émotionnelle, à proprement dit, c'est à dire identifier et gérer ses émotions. Les "training"  sont de plus en plus focaliser sur les objectifs à atteindre, grâce à l'acquisition de comportements cognitivo-émotionnels adaptés aux situations et ayant pris le recul nécessaire sur ces émotions, Anaïs était suffisamment armée et  pouvait envisager de solutionner sa situation de façon factuelle et lucide. ​ Epilogue Cela ne s'est pas passé en un jour, du rapprochement à l'éloignement à de nouveau un rapprochement, le chassé croisé dura des mois. Anaïs comprit que son travail lui apportait les "strokes"** dont elle avait besoin pour sa reconnaissance, fallait-il qu'elle gère sa distance avec chacun. La maman de Léa continue son métier avec un tout autre état d'esprit et avec beaucoup de bonheur, puisqu'elle le fait en toute conscience. La relation avec sa fille s'est améliorée. Elle communique de plus en plus, car elle lui consacre de plus en plus de temps. Une connivence s'est installée entre-elles.  Anaïs est consciente que sa fille grandirait, qu'ado elles se verraient peut-être moins mais que son rôle de mère est de le lui apprendre à se détacher de son nid, mais qu'il resterait toujours entre-elles de la confiance et de l'amour. Avec son mari, cette relation aussi s'est arrangée. Pas comme on pourrait l'imaginer au prime abord. En effet, au fil du temps les envies, les rêves, les buts se sont éloignés. Anaïs a compris qu'elle ne finirait pas sa vie avec lui. De chien et chat des derniers temps, ils sont maintenant amis et ont en commun le projet d'élevait Léa dans les meilleures conditions, car leur situation et leurs problèmes ne concernent nullement leur enfant. ​ Le temps passe, Maxime a refait sa vie. Anaïs se consacre maintenant à d'autres activités comme le théâtre et  fait régulièrement des trails. Ils sont sereins. Même si leur vie commune n'a pas été toujours suivant leurs espérances, leur séparation est réussie. Anaïs n'est pas pressée de retrouver une relation durable, pour le moment elle a d'autres priorités dont Léa. Quand le moment sera venu, je pense qu'elle saura vivre un vrai bonheur. ​ Ma suprême récompense est que de temps en temps, j'ai des nouvelles (bonnes) ! ​ *Ancrage : technique utilisée en PNL "Programmation Neuro-Linguistique" ou HE "Hypnose Ericksonienne" qui permet d'associer l'état ressouce recherché à un déclencheur pour vivre pleinement cet état de volonté. *Strokes : expression de signes de reconnaisance selon Eric Berne, créateur de l'approche AT "Analyse Transactionnelles".

  • L'ego, cet inconscient qui est en nous, agit-il à notre insu ?

    L'ego existe depuis que nous avons le pouvoir de choisir, cela fait de l'être humain la seule créature à avoir un libre arbitre. Mais qu'est-ce que l'ego ? L’ego est un concept psychologique qui désigne la partie de la personnalité d’un individu qui est responsable de la perception de soi, de son identité personnelle et de la conscience de soi. Il est souvent associé à la notion d’estime de soi et joue un rôle essentiel dans la manière dont nous percevons et interagissons avec le monde qui nous attire. En fait, l’ego est la conscience que chacun a de lui-même et de sa représentation en tant que personne. En résumé c’est le « moi ». Il est important de noter que le concept de l’ego peut varier en fonction des différentes écoles de pensées en psychologie et de la philosophie. Certains considèrent l’ego comme une force positive, tandis que d’autres le voient comme une source de conflit et de souffrance . En fin de compte, la manière dont l’ego est perçu et géré peut avoir un impact significatif sur la vie d’une personne et sur ses relations avec les autres. En fait, comme l’explique dans son livre le Bal des ego, il en existe deux : Le premier est le sens le plus commun, celui du langage de tous les jours, il donne à l’ego la signification de fierté , d’orgueil , d’égoïsme ou de vanité . Ce sens est celui entendu quand l’on parle d’ ego surdimensionné , exagéré, surmultiplié. Il indique cette surestime de so i, dont la personne a peu ou prou conscience, mais dont les autres perçoivent le caractère démesuré. Le deuxième sens d’ego, plus scientifique appartient à psychologie dite du moi. L’ego est le moi. Le moi possède deux composantes, à l’image d’une enveloppe et son squelette. L’enveloppe est l’état de conscience de nous-même, notre manière d’être, notre personnalité, celle perçue des autres et celle que nous croyons percevoir. Il s’agit d’une interface. Le squelette du moi fonctionne comme un creuset où se mélangent des forces et des influences. Tout cela pour aboutit à notre personnalité le moi. Ma vision de l'ego On peut le voir comme un ami qui veut vous aider à être fier de vous-même, car il pense que sans lui nous serions incapables de prendre une décision, donc il est présent à nos côtés pour nous dire comment faire pour diriger notre vie . Il croit nous rendre service. Il est fait d’ énergie mentale , on ne peut ni le voir, ni le toucher et il se nourrit de notre énergie pour survivre et pour cela il se fie uniquement à tout ce qui a été appris dans le passé . Par exemple, une situation qui a été vécu dans le passé comme une situation dangereuse le restera pour toujours, sauf si nous ne lui laissons pas faire. Pour lui, figer les choses est sa condition de survie, niant toute possibilité de changement. L’ego agit sur l’estime de soi et sur l’autonomie de la personne. Comment savoir si c'est l'ego ? Quand l’ego intervient, votre conscience et votre émotionnel, le ressentent et vous mettent dans un état de crispation. La peur vous envahit et vous êtes sur votre défensive. Une de ses spécialités est la souffrance . On se rend compte que l’égo a pris le dessus, lorsque l’on est blessé et que cela nous fait souffrir. Comme l’on souffre dans notre corps physique lorsqu’on se blesse, l’égo, étant une excroissance mentale qui nous fait souffrir mentalement. C’est comme cela qu’il vit car son obsession est la peur de mourir. L’égo cherche constamment à se convaincre qu’il existe, alors que c’est, qu’une illusion . Le problème de l’égo c’est qu’en existant, il prend petit à petit notre énergie, voire il le vampirise, nous faisant douter de soi ou des autres, la fameuse confiance en soi. il nous culpabilise et nous empêche de passer à l’action. Il façonne nos croyances et les entretient par ces « petites voix » que nous entendons au fond de nous. Éric Berne fondateur de l’Analyse Transactionnelle appelle cela les habitudes contraignantes. Tant que nous nous soumettront à nos croyances, nous serons prisonniers de notre égo . Une prison que nous décrit Idries Shah : « Chaque être humain vit dans une prison. La prison c’est lui-même et il est aussi son gardien. Puisque le gardien est le prisonnier et la prison, il n’est pas surprenant qu’il y ait si peu d’évasions et que les délivrances soient si rares. » Alors est-ce difficile de prendre le pouvoir sur l'ego ? Prendre le pouvoir sur son ego est particulièrement difficile, en voici les raisons : 1 . Nous avons des habitudes profondément ancrées Les schémas de pensée et de comportement liés à l’ego sont souvent ancrés dans notre psyché, résultant de nombreuses années d’expériences et d’apprentissage et plus ces habitudes sont ancrées et plus elles sont difficiles à briser. 2. L’égo a un rôle de protection L’ego s’est construit pour protéger notre estime de soi et notre identité , surtout pendant la période d’enfance. Il perçoit les menaces potentielles pour notre intégrité psychologique et utilise divers mécanismes de défense pour les contrer. Cela peut rendre difficile la remise en question de ces mécanismes, car l’ego les considère comme essentiels à sa survie. 3. La fameuse résistance au changement Les êtres humains ont tendance à être résistant au changement, même lorsque ce changement est nécessaire pour une croissance personnelle. Prendre le pouvoir sur son égo implique souvent de remettre en question des croyances et des comportements familiers, ce qui peut être inconfortable. 4. L’insécurité nous fait peur L’ego cherche à maintenir un sentiment de sécurité et de contrôle. Prendre le pouvoir sur son ego peut sembler menacer cette sécurité perçue, car cela implique d’ explorer des aspects de soi-même qui peuvent être difficiles à accepter. 5. Nous avons un manque de conscience de soi L’être humain est conscient de 5% à 10 %de ce qu’il vit tous les jours. Cela peut paraître beaucoup, mais, par exemple, sommes-nous conscients de notre respiration ? Ne respire-t-on pas de façon automatique ? Aussi beaucoup de gens ne sont pas conscients de l’influence de leur ego sur leur vie et leurs relations. Il est difficile de prendre conscience de quelque chose dont on n’est pas conscient. Par moments, il est plus facile de ne pas être conscient et de se laisser porter par les événements, quitte à les regretter par la suite. 6. Nous sommes peu patients et peu persévérants Dans ce monde actuel de l’immédiateté et de la tentation où « nous voulons tout et tout de suite » car le temps est précieux, il est plus difficile d’être patient et persévérant . Or, il n’y a pas de solutions rapide pour changer des habitudes profondément ancrées. Il faut souvent un engagement à long terme pour voir des progrès significatifs. Malgré ces défis, il est possible de prendre le pouvoir sur son ego en travaillant sur divers points que je développe ci-après comme, la prise de conscience du moment présen t, les compétences émotionnelles , les croyances limitantes et diverses techniques de développement personnel, comme l’AT l'Analyse Transactionnelle, la PNL Programmation Neuro-Linguistique, l’ennéagramme et d’autres. Il est également nécessaire d’avoir aussi cette volonté de changer . Comment se défaire de l'emprise de l'ego ? Pour s’évader de ce schéma et reprendre la gestion de sa vie, trois conditions sont nécessaires pour réussir ! 1. Prendre conscience du moment présent vous permet de vous couper du passé , là où l’égo a toutes ses références, et du futur , là où il excelle pour vous critiquer et entretenir la peur qui est son carburant, pour vous soudoyer. Comment faire ? a. La méditation pour être ici et maintenant, est l’un des moyens les plus efficaces pour développer la pleine conscience ou le mindfulness . L’objectif est de diriger votre attention sur sa respiration , ses sensations corporelles ou ses pensées , en étant conscient de ces éléments sans les juger. La relaxation , la sophrologie sont aussi des apports non négligeables. b. La respiration consciente ou la cohérence cardiaque pour gérer le stress est un exercice que vous pouvez faire n’importe quand et n’importe où. Prenez régulièrement le temps de vous concentrer sur votre respiration. Ressentez l’air rentrer et sortir de vos poumons. Si votre esprit s’éloigne ramenez doucement votre attention à votre respiration. La cohérence cardiaque aide aussi à gérer ses émotions pour un mieux-être physique, mental et émotionnel. c. Prenez l’habitude de faire des activités en pleine conscience, par exemple lorsque vous mangez, évitez de faire d’autres activités en même temps, comme regarder la télévision ou surfer sur internet. Au lieu de cela concentrez-vous sur la texture, la saveur et l’odeur de la nourriture. Mastiquez lentement et savourez chaque bouchée. Ce qui est vrai pour le repas, l’est aussi pour d’autres activités, loisirs, sports… d. L’écoute active pour être en empathie Lorsque vous parlez à quelqu’un, soyez pleinement présent dans la conversation. Écoutez ce que l’autre personne dit, au lieu de couper la parole ou penser ce que vous allez lui répondre. 2. Avoir la volonté de changer. Ce n’est pas seulement un « je veux changer » mais une réelle volonté, pour cela, vous devez : a. Trouver votre pourquoi vous voulez changer Comprendre pourquoi il est important pour vous d’atteindre vos objectifs de changement et de remporter cette victoire contre votre meilleur ennemi : l’égo. b. Pratiquez la discipline C’est la clé de la volonté . S’engager dans des activités, même si vous n’avez pas envie. Plus vous pratiquez la discipline et plus elle devient une habitude. Cette discipline vous l’appliquez pour la prise de conscience et l’assiduité. c. Fixez-vous un plan d’actions Il peut vous aider à déterminer un parcours étape par étape pour atteindre vos objectifs. Une personne professionnel, comme un coach, aura le recul nécessaire à la bonne exécution du plan, car un plan bien défini peut vous aider à rester sur la bonne voie et cela vous permet de vous concentrer sur l’exécution de votre challenge. d. Évitez les tentations Elles sont nombreuses, car c’est le rôle de l’égo de vous tenter. S’l réussit, il survit ! Revenir en pleine conscience, prendre du recul avec son émotionnel, grâce entre-autres à la respiration, est un élément que vous devez avoir continuellement en tête. e. Gérer l’échec Vous aurez inévitablement des échecs, des périodes de doutes, c’est normal, l’égo ne vous laissera pas tranquille. Acceptez-les et utilisez les pour apprendre et rebondir. Chaque rebond est un victoire, vous fait grandir et vous rapproche de vos objectifs et fait reculer les velléités de votre égo. « La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute ». Confucius 3. L'Assiduité L’acquisition de l’assiduité, c’est-à-dire la capacité à être régulier et persévérant dans l’accomplissement de vos tâches et engagements, peut-être un défi, mais elle peut être développée grâce à des efforts et des stratégies appropriés. Voici quelques conseils pour acquérir cette assiduité. a. Fixez-vous des objectifs Appliquez la méthode SMARTE -comme Simple – Mesurable – Atteignable – Réaliste – Temporel – Éthique. Cela vous donne une direction et une motivation pour rester assidu. b. Établissez des priorités Classez vos tâches par ordre d’importance et concentrez-vous sur celles qui ont le plus d’impact. Cela vous permettra d’être concentré sur ce qui compte. c. Créez un emploi du temps Pour organiser votre journée ou votre semaine. Bloquez du temps spécifique pour chaque tâche ou engagement. Utilisez des rappels, des alarmes pour vous rappeler de rester assidu. d. Développer votre discipline et évitez de procrastiner. La discipline est essentielle pour vous en tenir à ce que vous avez décidé. Si vous avez envie de procrastiner, identifiez les causes et adopter les techniques pour les surmonter, comme la technique « pomodoro », la planification par étapes, ou le fractionnement des tâches en plus petites parties. e. Éliminez les distractions Celles qui vous éloignent de vos tâches, discussions entre amis qui ne mènent à rien, entretiens téléphoniques de longues durée, séries… sans les supprimer purement et simplement mais en diminuant la quantité. f. Soyez flexible et indulgent avec vous-même. La vie peut être imprévisible, alors soyez prêt à ajuster votre emploi du temps. Cela peut être un événement extérieur ou un manquement ou une faiblesse personnelle, acceptez-le, et assurez-vous de revenir rapidement à vos tâches et engagements. g. Restez motivé. Il est important de prendre conscience que l’acquisition de l’assiduité et de la patience prend du temps, mais avec la pratique elle deviendra une habitude. Continuez à vous rappeler pourquoi vos objectifs sont importants pour vous et ne vous découragez pas en cas de revers. « L’énergie de soi reste emprisonnée aussi longtemps que les gens concentrent sur les autres comme responsable de leur problème et de leur solution ». Shakti Gwain Il est important de noter que changer peut prendre du temps et de la patience . Il peut aussi être très utile de rechercher des ressources supplémentaires, comme des livres qui vous permettront de mieux vous connaître et mieux connaître les autres, des séminaires de développement personnel ou l’aide d’un coach pour vous guider dans ce processus. Quelques lectures Lise Bourbeau : • Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Lise Bourbeau • La guérison des 5 blessures. Lise Bourbeau Post : la Loi d'attraction Site : https://www.lisebourbeau.com/fr/ Vivre le moment présent ou la pleine conscience ou mindfulness • Du détachement Maître Eckart, Prestigieuse figure mystique de l'Occident chrétien au début du XVIè siècle , du "Détachement" explique la capacité de conduire la théologie vers le vertige du rien, avec un geste radical qui rappellent certains texte bouddhistes. Citation : "Les gens ne devraient pas tant réfléchir à ce qu'ils doivent faire, ils devraient plutôt penser à ce qu'ils doivent être." Pour mieux le connaître : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_Eckhart • Le pouvoir du moment présent : Eckart Tolle Guide d'éveil spirituel avec un enseignement simple et néanmoins profond. Site : https://eckharttolle.com/ • Docteur Jon Kabat-Zinn : Au cœur de la tourmente, la pleine conscience. "La méditation est une façon d'être, son essence est universelle". Il est membre du conseil d'administration du Mind and Life Institute , un groupe qui organise des dialogues entre des représentants bouddhistes réunis autour du 14e Dalai Lama et des scientifiques occidentaux pour promouvoir une compréhension plus approfondie des différentes façons de connaître et de sonder la nature de l'esprit, les émotions et la réalité. Pour mieux le connaître : https://www.mbsr-pleine-conscience.org/la-meditation-selon-le-dr-jon-kabat-zinn-2/ D'autres lectures : L'AT - l'Analyse Transactionnelle par Eric Berne Post : 12 outils pour mieux communiquer. Le bal des ego par Laurent Schmitt La montée en puissance du narcissisme dans nos sociétés contemporaines.

  • Vous avez dit : Ennéagramme ?

    "L'homme est une image du monde. Il a été créé par les lois mêmes qui créèrent l'ensemble du monde. Si un homme se connaissait et se comprenait lui-même, il connaîtrait et comprendrait le monde entier, toutes les lois qui créent et qui gouvernent le monde. Et inversement, par l'étude du monde et des lois qui le gouvernent, il apprendrait et comprendrait les lois qui le gouvernent lui-même." Fragments d'un enseignement inconnu de P.D. Ouspensky Avant d'aborder l'Ennéagramme, laissez-moi vous raconter une histoire. Comme beaucoup d'histoires, elle commence : Il était une fois... Donc, il était une fois un roi qui avait une passion : l'astrologie. Il était fasciné par ce ciel, rempli d'étoiles, pour lui, une divinité lui transmettait, à travers cette voute étoilée, non seulement les réponses à ses interrogations et ce qui pouvait lui arriver dans son futur soit une divination qui lui prédisait l'avenir. Chaque décision à prendre faisait l'objet d'un interrogation au ciel ! Il regardait les étoiles, leur positionnement, leur mouvement pendant des heures pour voir si les conjonctures étaient en sa faveur. Une nuit, une conjonction astrologique le perturba. Il interpreta qu'un jour, la malchance viendrait à lui, et qu'il risquait d'en perdre la vie ! Pris de panique, il fit construire un bâtiment, que dis-je, c'était plutôt une forteresse aux murs très épais qui pouvaient résister à toutes les épreuves. Pour plus de sécurité, il avait même déployé ses troupes autour de ce bâtiment, les gardiens patrouillaient jour et nuit afin que personne ne puisse entrer. Pour se sentir en sécurité et ainsi éviter cette malchance que lui prédisait le ciel étoilé, il s'y réfugia alors et resta reclus, sans même jamais sortir de sa forteresse. Quelque temps plus tard, lors d'une ronde dans sa demeure fortifiée, il s'aperçut avec effroi, qu'il existait un interstice dans un mur et que la lumière passait à travers. Instantanément son anxiété le submergea car il fit le rapprochement qu’une personne pouvait pénétrer dans l’enceinte et tenter de l’assassiner. L'anxiété se développa en peur panique. Il ordonna de voir immédiatement l'architecte de façon que cet espace où le jour passait , soit muré ! Ce qui fût fait dans les meilleurs délais. Le roi se rassura. Le temps s'écoulait, le roi ne sortait plus de son palace muré, il ne voyait plus personne ou quasiment. Et petit à petit, sans s'en rendre vraiment compte il devint prisonnier de cette peur qui le tenaillait nuit et jour , de jour en jour, il ne mangeait plus, il dépérissait et un matin, on le trouva dans son lit, mort ! Que signifie cette histoire ? Cette histoire d ’Attar de Nishapu r illustre le fonctionnement de la personnalité humaine, tel que le décrit l’ennéagramme. En effet, dès notre enfance, le maître mot est : s’adapter à un monde nouveau, un monde que nous percevons, à tort ou à raison, comme difficile voire hostile. Pour parer à cela nous avons mis en œuvre des comportements. Par exemple, le bébé quand il a faim, il pleure et on lui donne le biberon ou pas et dans ce cas, faut-il qu’il pleure encore plus fort ? Bref, ce comportement est efficace si on lui apporte le biberon. Ainsi il aura compris et répétera encore et encore cette attitude pour obtenir son biberon. Et il agira comme cela pour d’autres besoins. Cet automatisme qui s’en suit lui évite de se poser des questions, de penser ou même d’agir puisqu’il a marché et donc qu’il marchera …peut-être. Ces mécanismes évolueront en grandissant, puisque la parole va apparaître, les attitudes, les comportements aussi, mais d’une façon générale le principe restera le même. Ces habitudes que nous avons-nous-même crées au fil du temps et particulièrement dans notre enfance, nous en devenons prisonniers. Bien sûr cette habitude est une parmi tant d’autres et comme nous avons compris le mécanisme, nous en produisons d’autres de plus en plus contraignantes et nous sommes de plus en plus prisonniers. Elles façonnent notre personnalité apparente qu’on appelle aussi notre ego et nous nous identifions à elles. Et l’ennéagramme dans tout cela ? L’ennéagramme nous aide à identifier ces schémas automatiques et surtout à percevoir les motivations inconscientes qui ont abouti à leur mise en place. Cela permet de nous comprendre au plus profond de soi, pour pouvoir nous accepter tel que l’on est et pouvoir nous faire évoluer, c’est du développement personnel ! Si nous osons se remettre en question, l’ennéagramme nous explique comment mettre fin à nos automatismes qui font de nous peut-être pas la personne que l’on désire être et qui souvent nous pourrissent la vie. Cette voie d’évolution pour devenir libre que nous propose l’ennéagramme tient compte à la fois des forces et des limitations que nous avons et respecte notre personnalité : instinctive, émotionnelle, intellectuelle voire spirituelle. Si le but pour chacun est une évolution personnelle, le cheminement de chacun est unique. Il ne ressemblera pas à celui d'un autre. D’accord, mais qu’est-ce que c’est que l’ennéagramme ? L’ennéagramme est basé sur un modèle de fonctionnement de la personnalité humaine qui correspond au fonctionnement de notre cerveau. Sa typologie de la personnalité est constituée de neuf types issus de nos trois cerveaux -instinctif | émotionnel | cérébral – et de leurs relations entre eux. L’ennéagramme est résumé par un cercle autour duquel sont positionnés neuf chiffres. Ces chiffres représentent chacun une personnalité dominante, qui elle-même peut se décliner en sous personnalités. Les flèches qui relient indiquent les relations de ces neuf types. CENTRE INSTINCTIF 8-Chef 9-Médiateur 1-Perfectionniste CENTRE EMOTIONNEL 2-Altruiste 3-Battant 4-Romantique CENTRE MENTAL 5-Observateur 6-Loyaliste 7-Epicurien La particularité de l’ennéagramme est que ce n’est pas une typologie de plus qui enfermerait la personne dans un tiroir. L’ennéagramme est tout sauf réducteur. Il est ouvert dans le présent et le futur, parce qu’il répond aux quatre caractéristiques suivantes : Il est un outil de découverte de soi Effectivement comme il s’agit d’une typologie, vous aurez des caractéristiques de votre personnalité en partant de ces trois cerveaux. Il est un outil de prévision Suivant votre type vous aurez une évolution prévisible. Il est un outil d’évolution Il vous permettra également de mesurer votre évolution ou votre involution Il est un outil de communication Bien se connaître permettra de mieux connaître les autres, donc une meilleure communication et une meilleure relation Les origines : Le Ternaire est une loi universelle qui Iexiste déjà dans les Traditions extrême orientale : (Tien-ti-jen) qu'on a l'habitude d'appeler la "Triade" désignant "le Ciel, la Terre et l'Homme", Cette loi universelle, Pythagore (-600 ans avant JC) en parle, notamment dans sa Tétraktys et 9 triangles. Les frères du désert (-400 ans avant JC) travaillent sur les travaux de Pythagore et des prêtes égyptiens. Le soufisme (600 ans après JC) illustre bien cette loi avec les Derviches Tourneur ou le danseur illustre bien sa position pour puiser toute l'énergie du Ciel et de la Terre. Dante (1265-1321) qui en parle dans les 9 axes pour gravir les marches du Paradis. L’occident entend parler de l’ennéagramme pour la première fois George Ivanovitch Gurdjieff au début des années 1920. C’était un personnage, adoré par les uns décrié par les autres. En tout état de cause, il a dans sa jeunesse était au contact des soufis afghans… Son enseignement seraient issu de l'église orthodoxe, su soufisme et de la Tradition Tibétaine. Si vous voulez en savoir plus, jevous conseille vivement le livre écrit par Ouspenski son collaboteur : "Fragments d'un enseignement inconnu" de Ouspenski (disciple de gurdjieff) C'est une de mes bases de travail. C’est seulement en 1950, que l’on entend à nouveau parler de l’ennéagramme par Oscar Ichazo. Il aurait été formé lui aussi par les soufis d’Afghanistan Il enseigna en Bolivie puis au Chili pour fonder l’institut ARICA aux États-Unis. Il est le concepteur, sur la base de l'ennéagramme, d'un théorie spiritualiste appelée "protoanalyse". Il a fait correspondre les termes de l'ennégramme, les forces et les passions. Mais c’est NARANJI chilien élève de ICHAZO qui a synthétisé de façon opérationnelle l’ennéagramme et travaillent ensemble sur 9 types de personnalités et abandonnent la tradition orale de l'ennéagramme. Les travaux sont repris en 1970 par l'Université de Berkeley. Depuis Helen Palmer et David Daniels entre-autres ont contribué à la mise en oeuvre de l'ennéagramme dans le monde du business, de la psychothérapie et de la spiritualité. Aujourd’hui, l’ennéagramme s’est d’abord très répandu aux États-Unis et enseigné dans beaucoup d’universités, dont Stanford dans ses formations à la gestion et au management. Il est enseigné aux Amériques (nord et sud) au Japon, en Australie et Nouvelle Zélande. En Europe il est diffusé en Angleterre, en Italie et largement en Allemagne et en Espagne. En France il a été introduit en 1993 par l’institut Français de l’ennéagramme. L'ennéagramme est une méthode de formation professionnelle complète provenant d'un mélange de psychologie, de science et d'ésotérisme, il résulte de 2 grandes lois de l'Univers La Loi des trois ou TERNAIRE Comme indiquer plus haut, une des origines est la loi des Trois ou la Loi Ternaire présente dans les Traditions grecques, extrême-orientales et Egypstiennes et aussi dans les religions, la Franc-Maçonnerie ... Elle se décline par un triangle équilatéral dans un cercle. La loi du TROIS, nous la retrouvons partout : Affirmation-Négation-Conciliation Qualitatif-Comparatif-Superlatif Emetteur-Récepteur-Objectif 3 couleurs primaires... Si le binaire pose une base statique le troisième point introduit la notion du dynamique, du progressif et de l'initiatique. La Loi des trois ou Ternaire nous indique que dans tous les mondes sans exeption, toute action, tout phénomène résulte d'une action spontanée de trois forces : Force positive-Force négative-Force neutralisante. Dans l'ennéagramme la Loi des trois est symbolisée par le seul triangle équilatéral qui relie : Le pacificateur (9) qui est le "centre" de l'instinctif Le loyaliste (6) qui est le centre du mental Le créatif (3) qui est le centre de l'émotionnel Ces centres correspondent à nos trois cerveaux mis en évidence début du XXème siecle par les travaux de Mac Lean et les travaux de Nikola Tesla sur son triangle 3 6 9 . J'en reparlerai car cette personne est un génie dont j'ai la plus grande admiration et je me dis : "si à l'époque on l'avait écouté..." La Loi de sept ou de l'Octave C'est ainsi que les sept chiffres de la Loi des "Sept" ou d'octave déterminent les 6 autres chiffres de l'ennéagramme. Ces 6 chiffres respectent l'ordre séquentiel : 1/7 - 0,142857... 2/7 - 0,285714... 3/7 - 0,428571... 4/7 - 0, 571428... 5/7 - 0,714285... 6/7 - 0,857142 7/7 - 0,999999... Par l'effet de la Loi d'Octave, exprime l'ordre séquentiel des phénomènes naturels car tout mouvement engagé dans une direction subit à des moments précis des déviations si bien que tout mouvement, s'il suit son cours normal, retourne donc à son point de départ. L'ennéagramme Le triangle 9 3 6 corespondant à la Loi Ternaire La figure 1 2 4 5 7 8 de la Loi d'Octave En plaçant les neuf nombres de 1 à 9 et relions entre-eux par des lignes droites les points correspondant, selon la loi d'octave, on obtient la figure ci-contre. Dans l'ennéagramme des types de personnalités, on s'intéresse d'abord à une personne qui a adopté un schéma émotionnel et cognitif préféré appeler type. L'ennéagramme des processus L'ennéagramme des processus est lui un modèle dynamique qui considère chacun des neuf points comme une étape d'un processus. @coachingbyjj #enneagramme #management #motivation #connaissancedesoi #gurdjieff #ichazo #naranji #leadership #instinctif #emotionnel #cerebral #comportement Pour en savoir plus : "Ennéagramme, caractère et névrose" de Claudio NARANJO

  • Celui qui sait...

    Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le Celui qui sait qu'il sait, écoute-le Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille-le Celui qui ne sait qu'il ne sait pas, fuis-le Proverbe chinois Le SAVOIR et sa TRANSMISSION EDUQUER C'est le rôle premier des parents, éducateurs, professeurs, tuteurs et formateurs, de transmettre un savoir à celui qui ne sait pas. ECOUTER Le plus grand respect que l'on peut faire à quelqu'un, c'est de l'écouter, le comprendre, lui poser des question S'éveiller c'est prendre conscience de notre environnement, de nous même. FUIR Car il difficile d'aider quelqu'un qui ne veut pas être aider. PRISE DE CONSCIENCE Le premier véritable obstacle dans la connaissance de Soi est d'accepter de se voir tel que l'on est , avec ses qualités et ses défauts. La prise de conscience est un changement d'état de lucidité. Il provient de l'extérieur "par hasard" c'est comme un clé, qui vous donne l'accès à un nouveau monde, mais ce n'est que la clé et le travail sur Soi commence à ce moment là, ... ou pas, car nous avons sûrement de bonnes raisons d'abandonner .

  • Un coach peut-il vous aider à vaincre vos passions ?

    Vaincre ses passions peut être un défi, car les passions sont souvent profondément enracinées en nous et font partie intégrante de notre identité. Cependant, il peut y avoir des situations où nous souhaitons modérer ou surmonter une passion pour diverses raisons, telles que l'équilibre de vie, la santé mentale ou la concentration sur d'autres aspects de notre vie. Voici quelques suggestions pour vous aider dans cette démarche : Conscience de soi : Prenez le temps de réfléchir à votre passion et à son impact sur votre vie. Essayez de comprendre pourquoi vous souhaitez la vaincre et si cela est réellement bénéfique pour vous à long terme. Fixez des objectifs : Déterminez des objectifs en respectant le SMART. Ne pas confondre avec le BUT qui lui n'est pas Mesurable et dont la date de réussite ne peut pas être précis (si réussite il y a, car comme la ligne d'horizon, le but a tendance à s'éloigner quand on s'approche). Établissez des limites : Définissez des limites claires en ce qui concerne votre passion. Par exemple, fixez des horaires spécifiques pour l'engagement dans cette activité et respectez-les. Cela vous aidera à équilibrer votre temps et à ne pas laisser votre passion dominer votre vie. Trouvez des alternatives saines : Si vous souhaitez réduire votre engagement dans une passion, trouvez des activités alternatives qui vous intéressent et vous apportent satisfaction. Cela peut vous aider à remplacer progressivement votre passion actuelle par de nouvelles activités plus équilibrées. Renforcez votre volonté : La maîtrise de soi et la volonté sont essentielles pour vaincre une passion. Entraînez-vous à résister aux tentations et à vous discipliner pour suivre vos objectifs. Obtenez un soutien : Parlez de votre démarche à des amis, à votre famille ou à un coach de vie si nécessaire. Le soutien social peut être précieux lorsque vous essayez de surmonter une passion, car ils peuvent vous encourager, vous tenir responsable et vous offrir des conseils utiles. Soyez patient avec vous-même : La suppression ou la réduction d'une passion ne se fera pas du jour au lendemain. Cela nécessitera du temps, de la patience et des efforts constants. Soyez indulgent envers vous-même et célébrez les petites victoires le long du chemin. Il est important de noter que ces conseils sont généraux et peuvent varier en fonction de la nature spécifique de votre passion. Si votre passion est excessive ou a des répercussions négatives graves sur votre vie, il peut être utile de consulter. Pour Kant, la passion s'oppose à la raison.

  • Comment développer le comportement de votre management relationnel ?

    En cette période d'incertitude et de changement, la maîtrise de notre communication, de nos émotions et de celles des autres, d’agilité, de remise en question, devient des atouts importants dans ce monde de l’entreprise ​ Nous proposons une approche diversifiée (formation - coaching - théâtre) à travers une activité commune qui prenne en compte les différences de chacun pour développer le meilleur de soi. Contenu de base du séminaire au Mas de Broussan - Gard Compétences visées être capable : de créer une cohésion de groupe de motiver ses collaborateurs de prévoir et gérer les conflits d'accompager au changement. Programme de Management relationnel à personnaliser suivant les besoins et attente du commanditaire et des participants ​ Dans cette vidéo, je vous livre quelques éléments sur lesquels je m'appuie pour développer les qualités comportementales de chaque manager. ​ Je m'appuie principalement sur l'intelligence émotionnelle qui agit sur La compétence de Soi , qui permet une prise de conscience et une gestion de Soi . La compétences Sociale qui permet grâce à l'empathie (voir dans mon blog le post sur la construction des "empathies") une gestion des autres. Outre ces fondements, j'emploie suivant le contenu des éléments de communication de l' AT (Analyse Transactionnelle) qui permet de déchiffrer simplement les transactions. de la CNV (Communication Non Violente ) en complément à une approche assertive qui permet d'établir des entretiens et une relation respectueuse de l'autre et aussi de soi. et pour ancrer durablement ces éléments j'utilse la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et des jeux de théâtre. ​ La pédagogie employée privilégie, les séquences participatives, les mises en situations professionnelles, l'improvisation et les jeux de rôles. ​ Le séminaire s’établit sur 6 jours ( 3X2 jours) sous forme de trois sessions et un suivi, durant les intersessions, en visioconférence individuelle et collective. ​ Le séminaire s’adresse à des équipes ou des groupes sur site ou au mas de Broussan 30127 Bellegarde. ​ Session 1 : Formation · Modeler une équipe · Connaître sa personnalité et celle des autres. · Étude de différents profils comportementaux ​ Session 2 : Coaching individuel et collectif · Comprendre le relationnel . Prendre conscience de soi . Empathique cognitive et émotionnel · Développer la cognition sociale et l’intelligence émotionnelle ​ Session 3 : Jeux de théâtre d’entreprise · Souci empathique . Affirmer son comportemental . Consolider son estime et sa confiance en soi ​ Programme complet et devis sur demande Concerne Manager | Dirigeant | Tuteur | CODIR, COPIL, CODEX ... Tout Groupe et/ou Gestionnaire d'un groupe

  • Burn out et crise du travail

    Le témoignage que vous ne pourrez plus oublier une fois lu. "Jeudi 8 septembre 2022, je suis tombé. La machine que je pensais huilée et rompue aux épreuves de la vie active s'est grippée". Par Luc Labadie C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages ; le mec, au cours de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer «jusqu’ici tout va bien » ...« jusqu’ici tout va bien » ... « jusqu’ici tout va bien » ...« jusqu’ici tout va bien», ...mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. La Haine-1995 Conséquences d'un Burn Out Jeudi 8 septembre 2022, je suis tombé. La machine que je pensais huilée et rompue aux épreuves de la vie active s’est grippée. Réveillé vers 4 heures du matin par des soucis gastriques ayant déjà provoqué plusieurs infections pulmonaires, assis sur le lit les yeux scotchés au plafond, l'agenda de la journée défile avec son cortège d’invitations à des « daily stand up», « urgent ; deal breaker » et autres « Project X; action required»,....Autant de priorités qui s’invitent et se télescopent ; autant de difficultés à trier et isoler un sujet sur lequel se concentrer. Au fond, rien de plus que les autres jours, rien de différent non plus. Comme souvent, je finis par me rendormir à moitié assis, quelques minutes avant que la sonnerie du réveil ne m’extirpe d'une torpeur profonde. La chape de plomb familière me tient cloué au lit ; ce matin, je ne vais pas me lever, je ne vais pas y aller. Je ne «peux» pas. Finalement le sens du devoir, la crainte de reporter au lendemain déjà saturé une journée chargée et un reste d’éducation («on ne montre pas ses faiblesses», «quand on veut, on peut») m'en procurent l'énergie. Quelques minutes plus tard je suis en retard, le Burgman trace sur le périphérique intérieur entre deux files de voitures. Après la Porte d'Aubervilliers, il y a cette belle courbe qui s'amorce sur la droite. Mais ce matin, l’esprit verrouillé, la vue se trouble, je ne vais pas tourner, je vais continuer à filer droit dans le virage, heurter la Peugeot rouge, tomber, me faire mal, suffisamment pour que ça s'arrête tout de suite, là, maintenant! Et puis cet éclair de lucidité, l'instinct, je pense à Delphine, à Isis et à Milo, l'image brouillée redevient nette. Je retrouve mes esprits, suffisamment pour donner le change au bureau jusqu’au weekend et prendre le temps de parler, écouter, réfléchir pour finalement décider de demander de l’aide. Mon Généraliste me propose de prendre quelques jours et m’encourage à rencontrer un Spécialiste. La honte vis-à-vis de Delphine et des enfants, la culpabilité à l’égard de mon équipe et de mes pairs, les années de «formatage » me font hésiter. Mais il y déjà eu cette alerte dans le passé et je me range à l'avis du médecin. Quelques jours plus tard, le Psychiatre établit son diagnostic au bout d'une série de questions «Vous continuez à voir vos amis, à pratiquer une activité sportive, à faire de la musique, c’est encourageant; le souci, c’est votre cerveau qui n’arrive plus à traiter les informations liées au travail, la pression, l'accumulation des situations de stress». Distanciation, dépression, angoisse sont évoquées; «on appelle ça aussi un BurnOut ; c’est une maladie, elle se soigne. Vous allez devoir suivre un traitement, vous déconnecter de votre environnement professionnel pendant quelques temps, prendre soin de vous, vous recentrer». J'ai rapidement ressenti le besoin d’écrire, d’abord pour moi, pour m’aider à analyser et comprendre ce qui m’arrivait et pourquoi maintenant, à 59 ans et près de 40 ans d’expérience dans un milieu ou la pression a toujours été présente, alors qu’il n’y a plus d’enjeux ou de risques à 3(?) ans de la retraite, ... Pourquoi maintenant alors qu’en parallèle la sphère du privé, familiale et amicale est toute bonheur et harmonie ? Mon cas n’est pas isolé. Autour de moi, des collègues, des amis avec lesquels j’ai échangé au cours des dernières semaines m’ont raconté des histoires semblables . Alors comment ai-je pu, comment pouvons-nous en arriver là ? Peu importe la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et rendu cette fois-ci la pression intolérable, me rendant irascible contre ma nature, m’empêchant de réfléchir, altérant parfois mon discernement. Le propos ici ne consiste pas à rechercher de responsabilité du côté de mon employeur ou de ma hiérarchie. J’ai toujours accepté les missions qui m’étaient confiées. J’ai aussi contribué à alimenter le système. Et après plus de 25ans cumulés dans le Groupe qui m’emploie, je ne veux pas mordre la main qui m’a nourri. Ce que je cherche à faire, c’est comprendre et mettre en lumière les dangers qu'engendrent le Système que nous sommes en train de mettre en place et que nous subissons en même temps; dangers liés à l’accélération de la transformation et aux nouveaux modes d'organisation du travail qui en résultent. Les avancées technologiques des dernières décennies et dont nous sommes à la fois acteurs, promoteurs et bénéficiaires auraient dû nous libérer dans notre rapport au travail, nous donner du temps et du bien-être, favoriser l’ouverture aux autres, à la connaissance, aux arts, à l’activité physique, à la nature, alors qu'elles génèrent une aliénation toujours plus forte et nous isolent chaque jour un peu plus. Bien sûr les progrès des 60 dernières années ont engendré des avancées spectaculaires qui marqueront l’Histoire à la hauteur de l’avènement de l’Imprimerie à la fin du Moyen Age, ou des révolutions industrielles des XVIIIème et XIXème siècles. Dans certains domaines comme ceux de la Santé (mon père me rappelait récemment à 87 ans qu’à sa naissance, l’espérance de vie pour un Homme n’en dépassait pas 54 ans) dans le domaine des transports, du Commerce ou de la Communication au sens large pour n'en citer que quelques-uns, les avancées sont immenses et perceptibles à chaque instant. Mais à quel prix ? La " financiarisation " de notre économie et la course à la compétitivité qui en résulte ont effacé l'essentiel des bénéfices liés au progrès pour nous pousser à produire toujours plus, plus vite et toujours moins cher. Aujourd'hui, avec la " performativisation " le système s'emballe ; les rouages s’éliment, la chaîne de transmission est en surchauffe, au bord du déraillement alors que les résultats restent au beau fixe. En parallèle, le sens des réalités s’estompe. La mécanisation et la robotisation ont contribué à l'avènement de l'ère industrielle. Cela a-t-il libéré l’artisan ? Non, cela l’a transformé en ouvrier pilotant des machines qui fabriquent plus en accélérant sa propre cadence, en éliminant les «temps morts», en réduisant les rapports humains pour optimiser la rentabilité et le temps passé à produire. La machine, «boite noire» désormais bardée de composants électroniques et informatiques fournis par des sous-traitants ne lui permet plus toujours de comprendre ce qu’il fait, le fonctionnement du produit qu'il ne manufacture plus mais assemble dans le meilleur des cas. Qui sait encore démonter, entretenir, réparer le moteur d’une voiture ? Qui met encore ses mains dans le cambouis pour remplacer une durite, vérifier une courroie, changer une bougie ? Aujourd’hui, un séisme similaire à celui qui a secoué et transformé le monde ouvrier est en train de bouleverser celui des services, des cadres et du management intermédiaire. L'histoire se répète, avec les mêmes effets. D’un côté, une organisation du travail qui ne redistribue pas les bénéfices du progrès mais les concentre sur l‘accroissement de la performance; de l’autre la même perte de sens vis-à-vis du produit ou du service livré avec la distanciation et l’aliénation grandissante qui en découlent. Avec l’avènement du digital et des nouvelles technologies, notre cerveau doit en permanence jongler entre les sujets, le temps s'est rétréci, la communication devenue immédiate, la réponse à une question est attendue dans la minute ; dans les agendas, les créneaux sont désormais "double, voire triple bookés"; les réunions, principalement à distance et déshumanisées (processus accéléré pendant les années COVID) se succèdent sans temps morts pour les préparer puis pour les digérer ; ces mêmes réunions sont désormais enregistrées pour être visionnées (quand?) par ceux qui n'ont pu y participer car invités à d’autres réunions jugées plus urgentes par des managers à la voix plus forte, ou parce qu'ils dormaient (le meeting se tenait dans une autre «time zone»), ou parce qu'ils étaient en congés. La déconnection, même si elle reste officiellement encouragée par les entreprises est devenue impossible. L'œil reste rivé sur la boite mail, le matin au réveil, dans les transports, le soir, le weekend, pour vérifier qu'il n'y a pas un problème critique à résoudre, un client ou un collègue à dépanner en urgence. La journée, la messagerie instantanée reste activée et un interlocuteur peut jaillir à tout instant et poser une question urgente alors que l’on participe vraisemblablement déjà à une réunion en ligne et que souvent simultanément, nous lisons et répondons aux mails en attente. Les réunions internes qui nourrissaient le lien se font de plus en plus en ligne, les équipes étant souvent à distance, near ou off-shore; idem pour les formations autre fois en face à face et qui ont laissé place à des modules de e-learning qui s’incrustent sans concertation dans les agendas saturés. Il y a bien une prise de conscience. Les enquêtes internes se multiplient de la part d’entreprises au fait des nouvelles formes de mal-être mais qui trop souvent, au moment d'agir, semblent plus soucieuses de la normalisation du travail, du déploiement de nouvelles règles et des reporting qui permettront un pilotage de leurs équipes en «temps réel»; plus soucieuses de leur image sur le marché du travail et de leur potentiel de désirabilité sur Glassdoor que de la manière dont leurs employés doivent s’adapter, ou du nouveau rapport au temps qu'ils entretiennent et de la nature du stress qui peut en résulter. J’ai débuté dans le secteur de la Communication dans une petite boutique alors prestigieuse, chez Feldman, Calleux & Associés (FCA!) à l’époque ou, sans que nous en soyons conscients, le Temps était sacré. A cette époque, au début des années 80, la Création était Reine, la Production artisanale et locale, les Média et les Études d’une grande simplicité. Je suis né professionnellement au pays des idées et des concepts, des typons et des bromures, dans un monde analogique ou l’on montait des films avec de la colle et des ciseaux. Les rencontres entre agences et clients se déroulaient en face à face avec des «transparents» en guise de supports de présentation, les échanges de documents se faisaient au rythme de la Poste, des coursiers dans le pire des cas. Les dossiers clients étaient archivés dans des entrepôts à l’autre bout de la France. Les services de documentation étaient disponibles pour dénicher en quelques jours seulement l’information nécessaire à la compréhension d’un marché, à l’élaboration d’une nouvelle stratégie. Je n’ai aucune nostalgie de ce temps-là, si ce n’est celle du « Temps » qui y était précieux. Le Temps de réfléchir, de comprendre, le temps de se concerter, d’échanger avant d’agir. Tout ça, c’était avant la Loi Sapin et l'industrialisation qui en a découlé, avant le début de la consolidation, de la rationalisation, de la diversification, de la globalisation, de la factorisation, de l’avènement des services Achats, de la "professionnalisation" de nos métiers. C'était aussi avant Macintosh, avant Radiocom 2000 et les Bi-Bop, avant Internet et les autoroutes de l'information; bien avant qu’Adobe ne prenne le contrôle technique de la chaîne graphique, que Microsoft, Sales force et SAP n'emportent le reste puis que les GAFAs et les grosses machines de Consulting ne viennent à leur tour troubler la donne et prélever leur dîme. Aujourd’hui, le media n’est même plus le message. Les Maîtres absolus sont issus de l’alliance entre l’Offre et la Data. La puissance, la pertinence, la disruption, la créativité du message ont cédé leur place à «l’Instant» ou l'offre commerciale individualisée sera délivrée à la bonne personne, sur le bon appareil, au meilleur endroit, au meilleur moment. Doucement mais surement, l’intelligence artificielle, l’automatisation et la sacro-sainte et obscure Data prennent le pas sur l'ensemble, rendant l’ancien artisan plus éloigné que jamais du service qu’il livre de façon parcellaire et dont il ne comprend souvent plus ni la logique, ni le sens, ni le fonctionnement global; à l’instar de l’ouvrier face à la robotique et à l’électronique. En parallèle, le pouvoir de la création a cédé la place à celui de la Finance et à sa quête illimitée de compétitivité pour rassurer et encourager les marchés ; par voies "d'optimisation des process", "de near-shorisation", "d’off-shorisation", "d'automatisation" une fois encore. Et le principe de consolidation permanente a toujours le même impact; standardiser les process afin d’augmenter la productivité individuelle, transformer les forces individuelles de proposition en troupes anonymes d’exécution. Et je sais de quoi je parle; j’ai été et reste un acteur au service de cette transformation avec les process, plateformes et autres outils collaboratifs que j'ai contribué à déployer au cours des 20 dernières années pour en favoriser la mise en place. Pour peu que cela soit combiné à un manque de confiance de la part de l’individu, au désir de bien faire malgré le sentiment accru de ne jamais en faire assez compte tenu du nombre de projets croissant et de leur niveau de complexité grandissant, sans parler des changements fréquents d’organisation, de management, de caps et de priorités, la surchauffe n'est souvent plus une simple hypothèse. Pour ceux qui parviennent mal à appréhender leurs limites ou qui refusent de l'évacuer en la "déléguant" à leurs équipes, la question n'est plus de savoir si, mais plutôt quand la surchauffe interviendra. En parallèle, le sens politique, le calcul, le faire semblant et la maitrise, en un mot la «Représentation» est devenue plus que jamais cruciale pour exister, avancer et survivre en entreprise. Mais comme le décrit le sociologue Norbert Elias dans un article lu récemment, la rétention des émotions a un prix; elle coûte, use et fatigue. Ressentir la limite de l'acceptable est devenu indispensable pour pouvoir réagir avant qu'il ne soit trop tard et que les dégâts ne soient irrémédiables. Et Demain ? L’Homme augmenté sera plus performant, certes. Sera-t-il pour autant plus libre ? Ou plus aliéné ? Qu'adviendra-t-il lorsque les fonctions et services connectés (RFID, Wifi, Bluetooth, accès Internet, géolocalisation, et autres accès aux bases de données) seront greffés dans nos cerveaux? Ou lorsque les exosquelettes, implants et autres transformations génétiques décupleront nos capacités physiques ? L'Homme ultra-connecté et ultra-augmenté ne sera-t-il pas condamné à produire encore davantage parce qu’il en aura les capacités intellectuelles et physiques ? La Matrix, fusion des cerveaux humains cultivés comme autant de fermes de serveurs en réseau et décrite dans le film éponyme des frères (ou sœurs?) Watchowski nous semblait un cauchemar irréaliste. L'est-il vraiment? Cauchemardesque certainement. Irréaliste ? Je finis par en douter. Les mondes décrits par Barjavel, Merle, HG Wells, Arthur C. Clarke, Philip K. Dick, George Orwell, Neal Stephenson, Dan Simmons, etc... et qui ont bercé mon adolescence sont devenus ou sont en passe de devenir réalité. Une réalité qui dépasse souvent la fiction, pour le meilleur parfois, pour le pire trop souvent. Ceux que l'on qualifiait de paranoïaques n'étaient-ils pas les Oracles des temps modernes auxquels nous aurions dû / devrions prêter davantage attention ? Jusqu'à quel point notre cerveau sera-t-il capable d'absorber? Dans nos métiers, le cadre vieillissant peut toujours (plus ou moins facilement en fonction des pays /législations) être remplacé par un élément plus jeune, plus souple, plus ambitieux, plus dynamique et bien sûr moins cher. Encore faut-il qu'il soit formé, encadré, guidé. Mais nos enfants, puisque c’est désormais d’eux dont il s’agit en auront-ils, en ont-ils toujours envie ? Récemment, à la périphérie des effets COVID, les phénomènes de «Great resignation»,«Big Quit» et plus récemment «Quiet Quitting» ont surgi et permettront peut-être de mobiliser les consciences et d’infléchir la donne. Un désir de fuite émerge de la part de certains qui semblent ne plus vouloir garder la main coincée dans un engrenage dont ils perçoivent l'absurdité et la toxicité et qui préfèrent partir. Ou rester éloignés des grosses firmes internationales et aller voir et faire ailleurs, vers du plus petit, plus local, plus humain, voire entreprendre pour rester maîtres de leur Temps, de leur Destin (et de leur revenu). Ces tendances ne sont-elles pas symptomatiques d’une forme de rejet du système et de la perte de sens qui l’accompagne ? Sur les conseils de mon médecin, j’ai réussi-non sans efforts-à déculpabiliser et à prendre du Temps. Pour la première fois (depuis20ans?), je n'ai consulté ni mails pros ni agenda pendant plusieurs semaines. Je me suis rendu quelques jours à Riez dans les Alpes de Haute Provence chez mes amis éleveurs Michel et Isabelle, "mettre les mains dans la terre", participer aux travaux de la ferme au rythme du soleil, labourer un champs, installer une clôture électrique pour que les brebis puissent profiter d'une plantation de sorgho avant le premier gel, prélever les agneaux nés du jours, nourrir les moutons et les chiens, préparer la découpe à l’atelier pour la vente aux restaurants, sur les marchés Provençaux et aux supermarchés, passer à la distillerie récupérer les cuves d'huiles essentielles d'Immortelle et de Lavande. Certes, la technologie a bien sûr transformé le secteur de l'agriculture. Aujourd'hui le tracteur est équipé du GPS ultra performant qui permet à l'agriculteur de tracer son sillon en mode automatique tout en gardant un œil sur la dernière série Netflix. Mais le sens des choses reste palpable, la chaine de production claire; le gigot qui finit dans l'assiette est le produit du troupeau que l'on fait pâturer dans les alpages l'été en le protégeant du loup, du champ que l'on cultive pour le fourrage hivernal, de l'agneau qui nait et que l'on isole avec sa mère, puis que l'on élève en en prenant soin jusqu'à ses 6-8 mois, avant de le "transformer" pour rester pudique. Tout est limpide. Le Temps, authentique et linéaire est imprimé simplement et de façon immuable par le rythme de la Nature. Chaque année depuis le début des années 2000 et à l’exception des deux années COVID, Michel m’invite à participer à la transhumance une journée. En général, le deuxième jeudi d’Octobre, nous partons redescendre la dernière moitié du troupeau, au départ de la cabane du berger située à la lisière du Mercantour jusqu'au village de Colmars-les-Alpes, au fond de la vallée du Haut-Verdon. Cette semaine, je suis retourné à la Cabane de Chabrimand faire la transhumance et j’ai proposé à Milo-14 ans-de m’accompagner pour la première fois. Durant cette longue journée, entre 5 et 22 heures et malgré la fatigue physique, j’ai pu voir le sourire vissé sur le visage de mon fils du matin jusqu'au soir, la surprise se mêler à la fascination et à l’émerveillement, la gestuelle ancestrale progressivement déteindre sur lui. Je crois qu’au-delà de l’expérience ressentie, il a compris le message. Dans le train sur le chemin du retour, lorsque je lui demandais «A ton avis, pourquoi t’ai-je proposé de manquer deux jours de cours pour venir faire la transhumance? Pourquoi avec ta mère, nous avons trouvé ça aussi important que le collège ?», Milo a répondu « Pour que je comprenne d’où vient la viande que je mange, comment ça marche la vie, comment on s’arrange avec la Nature, les animaux, les chiens,...comme avant...parce que pour comprendre, il faut le faire soi-même. Bon, moi j’aime notre vie à Paris, pas question de changer hein? Mais si tu retournes faire la transhumance, je veux revenir, c’était trop grave dingue cette journée,wesh!». J'ai écrit ce témoignage à l'origine pour moi parce que j’avais la conviction qu’écrire me ferait du bien, m’aiderait à sortir la tête de l’eau, à passer d’un mode 100% réactif à un mode qui me permettrait de prendre un peu de distance et favoriserait la réflexion. J’ai écrit aussi pour Delphine et les enfants. Parce que j'avais du mal à leur parler. Parce que j'avais besoin qu'ils comprennent. Pour les sensibiliser aussi comme je l’ai fait avec Milo en l'emmenant dans le Mercantour. Peut-être au fond aimerais-je pouvoir contribuer à faire bouger les lignes, mais je me fais peu d’illusions. Ce sera à vous, Isis et Milo, à vous et à votre génération, celle qu’on appelle "Z" comme la dernière d'une ère, de décider du monde dans lequel vous souhaitez vivre. En exploitant votre potentiel, votre enthousiasme et en y allant à fond pour vous y faire une place qui corresponde à vos rêves, mais aussi en restant vigilants, en refusant d'adhérer à un système si vous le trouvez nocif, en vous engageant, en définissant comment vous rendre utiles et contribuer à la Société, retrouver le sens des choses et sans doute repenser le rythme du travail et sanctuariser le temps personnel. Façonner l’environnement dans lequel vous pourrez vous épanouir et que vous voudrez transmettre à vos propres enfants, ceux de la génération suivante dont l'appellation même reste à inventer. Ayez envie, soyez ouverts, créatifs, mais restez critique! Il vous sera de toute façon difficile de continuer à alimenter une économie guidée par des intérêts souvent opposés à ceux de la planète. Il vous faudra «cracker» le code pour trouver la clé de redistribution des bénéfices liés au progrès, peut-être contribuer à l’invention d’une nouvelle forme de Capitalisme. Il existe forcément un autre modèle tout aussi efficace et plus vertueux, solidaire et respectueux du monde qui nous entoure. Soyez confiants ! Réfléchir et agir devrait déjà vous redonner un peu de pouvoir sur le monde dans lequel vous vivrez. Pour vous je reste optimiste, l'Homme a toujours fait preuve d'un grand sens d'adaptation et a su trouver autrement et/ou ailleurs les ressources dont il avait besoin lorsque celles-ci commençaient à manquer. Pour ma part, «l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage», comme dit l’autre dans La Haine. Je me sens mieux - enfin je crois - et je m'apprête à reprendre le chemin du bureau. Avec une pointe d'appréhension sur le regard des autres, mon équipe, ma hiérarchie, mes collègues, mes clients.... Et bien sûr une grosse interrogation sur ma relation au travail. J’ai eu beau réfléchir en écrivant. Y penser, y repenser... Comment combiner l'efficacité et continuer à délivrer la valeur que l’on attend de moi avec le recul et la distance dont j’ai besoin? Pourrai-je parvenir à un équilibre en sachant que l’environnement n’aura pas évolué ? Malgré le constat dressé ici, j’ai envie de rester optimiste et d’y croire en appliquant cette bonne vieille méthode Coué ; je le sens, ça se passera bien, forcément, j'en suis sûr ! Et puis comme disent les Tibétains, "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter, et s'il n'en a pas, s'inquiéter ne sert à rien... "Luc Labadie Mercredi 19octobre2022 PS. J'ai longuement hésité avant de partager ce texte au-delà du cercle familial. A la relecture, j'ai ressenti le besoin de le faire, d’abord avec mes amis, collaborateurs et pairs les plus proches. Encouragé par certains, j’ai fini par le publier sur Facebook avant de reprendre le chemin du bureau début novembre. Je suis resté sidéré devant le nombre de personnes qui m’ont contacté, non parce qu’ils venaient m’apporter leur soutien, mais parce que sans que je le sache souvent, la plupart d’entre eux avait vécu une expérience similaire et qu’ils avaient besoin de sortir d’un tabou et d’en parler. Je partage aujourd’hui de manière plus large car j’estime que ce témoignage peut être utile aux autres, tout en alimentant la réflexion et en continuant à nourrir la discussion qui me permet d’appréhender cette phase de ma vie de façon moins solitaire et souterraine, plus positive et constructive.

  • Comment savoir dire NON en 5 étapes ?

    Savoir dire non, c'est une compétence essentielle dans la vie. Cela peut être difficile, surtout si on veut éviter de blesser les autres ou de paraître impoli. Mais dire non quand c'est nécessaire est important pour préserver son propre bien-être et ses limites. Voici quelques conseils pour dire non de manière respectueuse : Soyez honnête et direct : Exprimez clairement votre refus sans trop tergiverser. Utilisez un langage positif : Plutôt que de simplement dire "non", proposez une alternative ou expliquez pourquoi vous ne pouvez pas répondre favorablement à la demande. Soyez poli mais ferme : Vous n'avez pas besoin de vous excuser pour dire non, mais exprimez votre refus de manière respectueuse. Restez empathique : Essayez de comprendre la perspective de l'autre personne, mais rappelez-vous que vos propres besoins et limites sont également importants. Pratiquez l'assertivité : Affirmez-vous et défendez vos propres intérêts sans être agressif ni passif. En fin de compte, savoir dire non avec respect et assurance contribue à établir des frontières saines et à maintenir des relations équilibrées.

  • L'assertivité ou comment vous affirmer ?

    Que ce soit dans le monde professionnel ou dans la vie personnelle, il est utile de mieux comprendre : ce qui fonde une véritable affirmation de soi, ce qui fonde plus de mieux être, de confort et d'efficacité, plutôt que trop de stress, de pertes de temps ou de conflits. Assertivité – définition : Le mot vient du mot anglais ASSERTIVENESS. Initié par Andrew SALTER psychologue New-Yorkais dans la moitié du siècle dernier. Développé plus récemment par Joseph Wolpe, psychiatre et professeur de médecine américain comme "Expression libre de toutes émotions vis à vis d'un tiers à l'exception de l'anxiété" L'assertivité est définie comme une attitude dans laquelle on est capable de s'affirmer tout en respectant autrui. Il s’agit de se respecter soi-même en s'exprimant directement, sans détour, mais avec considération. Cela conduit à diminuer le stress personnel, à ne pas en induire chez autrui et à augmenter l'efficacité dans la plupart des situations d'entretien. Cette attitude est particulièrement importante dans toutes les situations de la vie, mais elle l'est particulièrement dans toutes les situations d'entretiens professionnels et notamment dans le management (domaine où elle est trop souvent ignorée) Nous trouvons quatre attitudes pour définir un grand nombre de comportements humains : 1 - La fuite, qui se rapporte au cerveau reptilien soit l’instinct 2 - L'agressivité, une autre forme de « reflexe » du cerveau reptilien soit l’instinct 3 - La manipulation, directement lié au cerveau émotionnel Ces trois premières attitudes sont beaucoup moins performantes que l'assertivité. Elles ont tendance à s'exprimer de façon réflexe dans les situations difficiles. Elles sont génératrices de tensions, de défenses, d'incompréhension et de perte de temps. 4 - L'assertivité Cette attitude, elle, au contraire, définit parfaitement une grande qualité de la communication dans laquelle on se respecte soi-même autant que l'on respecte autrui. Elle s'exprime de façon sensible et réfléchie. Elle permet des actions adaptées avec les situations. Ceci est important dans toutes les circonstances de l'existence, personnelles et professionnelles. Cette réponse fait appel au cortex soit le cérébral. Le leurre de la maîtrise de soi Se maîtriser est à la mode. Pour beaucoup de monde, avoir un pouvoir sur soi semble une situation enviable. Cela permettrait à chacun de se délivrer de tous ces défauts qui entravent la réussite ! Libre de l’émotionnel, libre des peurs, des phobies, des inhibitions etc… Mais l’idée de "maîtrise de soi" part sur de mauvaises bases. Nous avons appris à ne pas nous fier à ceux qui prônent des idées de pouvoir sur l’autre. Nous avons hélas moins de discernement vis à vis de ceux qui prônent des idées de pouvoir sur soi. Rechercher le pouvoir sur autrui est suspect, rechercher le pouvoir sur soi (maîtrise de soi) l’est tout autant. Même sur soi, le pouvoir est une démarche maladroite, voir néfaste. Le pouvoir sur soi conduit à une négation de soi. Ce soi qu’on n’aime pas, le remplacer par autre chose revient à une amputation de soi… qui ne peut conduire à une authentique assurance. L’assertivité est fondée sur l’affirmation de soi et non sur la maîtrise de soi. L’affirmation de soi n’est en aucun cas un pouvoir sur soi. L’affirmation de soi, c’est l’accueil de soi... L’accueil de soi, c’est l’accueil de celui que l’on est, de tous ceux qu’on a été depuis qu’on existe et de tous ceux dont on est issus. L’affirmation de soi c’est donc aussi un respect de soi où il y a aussi respect d’autrui. Une démarche un peu inhabituelle qui mérite quelques explications afin d’en cerner les nuances et les avantages. Le non-verbal : certificat d’authenticité Lorsque nous échangeons des propos, l’information qui passe de nous à l’autre et de l’autre à nous est constituée de verbal (mots - sémantique) et de non-verbal (attitudes, gestuelles, intonations de la voix). Ce qui est étonnant c’est la plus grande partie de l’information échangée est surtout non-verbale. Il paraît même que ce non-verbal représente au moins 90% de l’information. Si l’on peut apprendre à formuler de meilleures phrases, il est beaucoup moins aisé de modifier son non-verbal. En effet ce non verbal est manifesté par la moindre fluctuation de notre intonation, de notre respiration, par le moindre rictus ou la plus infime modification de notre regard. C’est même la moindre modification de notre rythme cardiaque, de la couleur de notre peau, du diamètre de nos pupilles, de nos odeurs corporelles etc… Nous atteignons là la limite d’un réel pouvoir sur soi, car le non verbal est plus généré par ce que l'on pense vraiment que par la volonté. Ce non verbal signe donc l’authenticité de nos propos. Quand verbal et non verbal sont en harmonie, on dira qu’il y a congruence. Quand il n'y a pas vraiment congruence, même si l’interlocuteur s’y laisse prendre, la situation ne lui laissera qu’un parfum de manipulation. Il se sentira alors rempli de doute, d’incertitude, voir d’amertume. Si une telle attitude peut fonctionner avec des gens qu’on ne reverra plus, il faut savoir qu’elle demande néanmoins une dépense d’énergie importante et qu’elle laisse une image déplorable. Chez les personnes que l’on revoit régulièrement, une telle attitude va même profondément nuire à la motivation, à la confiance, à l’implication de chacun, à la qualité de la communication… et quand il s’agit du monde professionnel, la qualité du travail s’en trouvera fortement affectée malgré une dépense d’énergie démesurée. Nos avons là une des principales sources de stress. Tout cadre, directeur ou responsable des ressources humaines se doit de bien connaître ce phénomène. Le non verbal signe donc la qualité de nos échanges. Il est directement lié à ce qu’on pense et à ce qu’on ressent et ne peut totalement être feint. Il est lié à la qualité de la communication qu’on a avec autrui et avec soi-même. S’il est habituel aujourd’hui de parler de communication, il est plus rare de savoir préciser de quoi il s’agit vraiment. Quant à parler de communication avec soi-même, cela peut même sembler saugrenu ! Heureusement, nous commençons à nous rendre compte que nous avons trop souvent confondu "communication" avec "pouvoir" et "manipulation". En finir avec la fausse communication Il est de bon ton de parler de communication. Utilisé pour tout et pour rien, ce mot devient commun au point de s’être un peu vidé de sa substance. Pour qu’un échange entre deux personnes mérite le label "communication", il doit pourtant répondre à certains critères très précis. L’assertivité, mot beaucoup moins galvaudé, définit parfaitement un état dans lequel on est communicant. Pour comprendre ce que signifie "être communicant", nous devons différencier la communication et la relation émotionnelle. Être communicant, c’est d’abord être ouvert, alors qu’être relationnel, c’est être relié (attaché, dépendant). Ce sont deux attitudes fondamentalement différentes. La relation émotionnelle est fréquente, puisque c’est le minimum incontournable de tout échange, volontaire ou non. La communication, elle, est plus rare car elle suppose une conscience et une humanisation des échanges, qui malheureusement n’a rien de spontané. Être communicant, c’est sortir des réflexes (quasi animaux) pour entrer dans une dimension humanisée. Quand nous utilisons notre intellect de la même manière qu’un animal utilise ses griffes et ses crocs (pour se défendre ou pour attraper une proie), il y a juste changement d’outil : l’attitude, elle, reste animale. Il y a réel passage d’un comportement animal à un comportement humain quand on passe de la relation à la communication. Le tableau ci-dessous reprend quelques critères dans un listage comparatif entre la communication et la relation. Dans les deux cas l’information va bien d’un point à un autre, mais elle ne circule de la même façon et ne produit pas le même effet. On ne peut pas parler d'assertivité si on n'a pas clairement différencié la relation de la communication. On notera que quand on dit "J'ai des relations", on parle plus des gens dont on peut se servir, que de ceux vis à vis desquels on a une ouverture d'esprit. Différencier le "quelqu’un", du "quelque chose" Plus le quelque chose est important (information, projet), et plus on souhaite atteindre son objectif, plus il est nécessaire, pour y parvenir, de considérer le quelqu’un plus que le quelque chose : c’est à dire avoir plus de considération pour l’individu (l’autre et soi-même) que pour le propos (ce que l’on échange). Cela peut sembler paradoxal de lâcher un peu quelque chose pour mieux l’obtenir… mais il en est ainsi. Respect d’autrui Le respect d’autrui ne peut être que naturel. S’il est forcé, il n’y a pas respect de l’autre mais manipulation (même avec de bonnes intentions). Rappelons-nous que, dans le meilleur des cas, le non-verbal ne se contrôle que partiellement. De plus, dans un tel contrôle, on ne se respecterait pas soi-même non plus car alors, on y refoulerait son ressenti. Pour mieux respecter l’autre, plutôt que de tenter de se forcer, mieux vaut augmenter sa sensibilité à la réalité. Le non-verbal s’ajustera automatiquement. Nous sommes d’autant plus touchés par les circonstances que nous ne percevons pas la réalité de ce qui se passe. Le mot respect d’ailleurs vient du latin re-spectus qui veut dire "regarder en arrière, porter attention, regarder avec égards". Au premier regard, souvent, nous sommes surtout "scotchés" à l’apparence immédiate du propos. Au deuxième regard, nous pouvons tenter de nous ouvrir à l’individu et à ce qui motive son attitude ou son discours (qui se trouve souvent hors de la circonstance présente). Alors qu’au premier passage, l’intérêt que nous portons au "quelque chose" (le discours) nous égare et nous porte à réagir, au deuxième passage l’attention que nous portons au "quelqu’un" (l’interlocuteur) nous sensibilise à sa raison. Avec un peu de sensibilité, nous découvrons alors que sa raison (la raison, le fondement, l’origine de son propos) est tout autre que ce que nous croyions. C'est ce qui s'appelle "voir en 4 dimensions": les trois de l'espace et celle du temps. En effet un individu n'est pas seulement ce qu'il nous montre, il est aussi tout ce qu'il a vécu et tout ce qu'il a été auparavant. Ce que nous considérions trop souvent comme une attaque personnelle n’est en fait qu’une tentative (consciente ou inconsciente) de l’autre pour exprimer ce qu’il ressent. Par exemple quand quelqu’un vous agresse ou vous fait un reproche, il ne fait que vous parler de ses craintes ou de son inconfort. En lui donnant l’opportunité de les préciser et d’être entendu, vous pouvez désamorcer les bombes relationnelles. Le secret, pour un authentique respect d’autrui, est de comprendre que l’autre à une raison et de l’aider à l’exprimer. Cependant cela ne doit pas s’opérer au détriment du respect de soi (par soi). Respect de soi-même Autant il est important de respecter autrui, autant il est important de se respecter soi-même. L’assertivité décrit une attitude où les deux sont présents sans que l’un le soit au détriment de l’autre. Se respecter (re- spectus) c’est aussi se regarder en 4 D. Au premier regard nous ne voyons que l’apparence de notre comportement immédiat ou de notre réaction, au deuxième regard, nous cernons mieux, dans le temps, le fondement, la raison, l'origine de celui-ci. Alors, plutôt que de le maîtriser ou de le refouler, nous pouvons mieux l’entendre et l’apaiser. Ce respect de soi n’est ni plus ni moins qu’une meilleure capacité à communiquer avec soi-même. Il ne s’agit pas là d’un monologue pour malade mental, mais au contraire d’une rencontre avec ce qu’il y a de précieux en soi et d’une validation authentique de ces richesses. Cela permet d'assurer ses bases dans une réelle affirmation de soi Par exemple, quand quelqu’un nous demande quelque chose que nous ne souhaitons pas lui donner : par exemple de lui prêter un de nos livres… alors que nous ne le souhaitons pas, car nous en avons besoin. Le respecter peut sembler être de le satisfaire à notre détriment. Mais dans ce cas on ne se respecte pas soi-même. Si au contraire on lui oppose un refus sans l’écouter, c’est lui qu’on ne respecte pas. Le problème, dans un premier temps, n’est pas de savoir ce qu’on va décider, mais de l’écouter lui et de s’écouter soi, dans un esprit réellement communicant. Par exemple nous pouvons l’aider à exprimer ce qui motive sa demande et le valider. Il nous explique alors qu'il voudrait que nous lui prêtions notre livre car ça lui ferait plaisir de pouvoir le commencer rapidement, et aussi qu'il n’a pas trop le courage d’aller l’acheter. Il nous expliquera d'autant mieux cela sans détour que nous serons capable de l'entendre sans réagir négativement. Nous devons pouvoir valider ses raisons et lui manifester que, compte tenu de cela, nous comprenons que ce serait mieux pour lui que nous le lui prêtions. Mais aussitôt, si cela reste pertinent compte tenu de ses raisons, nous lui affirmons que de notre côté, cela nous pose un problème car nous avons besoin de cet ouvrage. Nous sommes désolés de ne pouvoir lui donner la commodité qu’il sollicite. Autant il est important d’être généreux, autant il faut savoir se respecter soi-même. Sinon, on court le risque de se retrouver rapidement exsangue. C'est l'aptitude à dire non tout en restant ouvert à l'autre, c'est à dire tout en restant communicant. Trop souvent, comme nous n'osons pas dire non, nous préférons intuitivement reprocher à l'autre de nous avoir fait une telle demande. Pour la délicatesse, c'est loupé car alors, même si nous ne sommes plus le méchant qui dit non, c'est seulement l'autre qui est stupide d'avoir posé sa demande ! Naturellement, c'est pire. D’un autre côté, ce respect de soi-même ne doit pas motiver de ne rien accorder à autrui. on deviendrait alors un monstre d’égoïsme sous le couvert d’un faux respect de soi qui n’est qu’un protectionnisme nous faisant manquer la vie. Pour trouver un équilibre convenable, il est souhaitable d'être capable de s'ouvrir avant d'expliquer quoi que ce soit, puis ensuite d'oser dire ce qu'on a à dire. Nous allons examiner ces deux éléments d'un échange dans l'assertivité. S’ouvrir avant d’expliquer Quand vous souhaitez sortir d'une pièce, vous respectez intuitivement un excellent protocole qui consiste d'abord à ouvrir la porte et ensuite à sortir. Il ne vous viendrait pas à l'idée de faire l'inverse, d'essayer de sortir avant d'ouvrir la porte. Quand nous sommes communicants, nous respectons aussi ce protocole : d'abord j'ouvre mon esprit, ensuite je peux faire sortir des informations de moi vers l'autre. Dans le mode relationnel, la tendance est d'essayer de forcer l'autre à s'ouvrir à nous sans, nous, nous être ouvert à lui. Nous nous plaindrons ensuite de son manque d'ouverture car il aura tendance à ne pas nous entendre. Oser entendre Nous trouvons cela fréquemment dans les services d'accueil où, quand on ne peut satisfaire la demande d'un client, on lui explique directement cette impossibilité, sans entendre le problème que ça lui pose. Pareillement, dans les services de soin quand un patient refuse un traitement, une toilette, sa nourriture... etc.… on lui explique ce qu'il doit faire sans entendre sa raison. Une des bases fondamentales de la communication et de l'assertivité est de ne pas avoir peur de s'ouvrir à ce que l'autre a à dire, car quoi qu'il dise nous savons qu'il a une raison et nous n'avons pas peur de l'entendre. Nous cessons alors de nous comporter comme un animal menacé par un prédateur, les oreilles aux aguets, prêt à mordre au moindre danger... voir même sans qu'il y ait danger, comme ces chiens qui aboient dès qu'on passe près de la barrière de leur maison. L'assertivité, c'est humaniser ses comportements et se détendre un peu... tout en permettant ainsi à son entourage de se détendre aussi... car notre entourage également réagit trop souvent comme s'il était menacé. Le moins qu'on puisse dire est que nous ne sommes pas entourés par un environnement communicant. Raison de plus pour adopter un comportement plus performant qui apaisera les situations et désamorcera les mines posées ça et là dans les conversations. Cependant, cela ne doit jamais nous empêcher d'exprimer ce que nous avons à dire sans détour, car le respect d'autrui ne doit pas s'exercer au détriment du respect qu'on s'accorde à soi-même. D'ailleurs, l'efficacité de notre façon de gérer les situations qui se présentent en dépend. L'assertivité n'est surtout pas une attitude dans laquelle on accepte tout sans rien dire. Celui qui fait tout pour les autres mais ne veut rien pour lui, celui qui accepte tout sans jamais rien dire, n'est pas dans l'assertivité mais dans la négation de soi. Dans la négation de soi, même si on est généreux, on reste absent et inefficace. L'autre se plaindra de notre inexistence et les situations seront tendues et embrouillées. Donc s'affirmer et oser dire est très important pour la qualité des échanges. Oser dire Oser dire est aussi important que de savoir entendre, même si "savoir entendre" doit toujours précéder "oser dire". Même quand il est nécessaire de s'exprimer, sans auparavant permettre à notre interlocuteur de donner le fondement de son attitude ou de son propos, il y aura néanmoins toujours un état d'esprit ouvert, dans lequel on accorde à l'autre qu'il a une raison. Cela modifiera favorablement notre non-verbal et évitera les réactions intempestives de celui à qui on s'adresse. Oser dire est trop rare. Alors, sous prétexte de ménager l'autre, nous n'avons en fait que trop peur de sa réaction, ou trop honte de nous affirmer. C'est plus cette peur qu'un souci de délicatesse qui nous anime quand nous n'osons pas dire. Alors, par cette pseudo délicatesse, nous taisons ce que nous aurions souhaité exprimer... puis nous adoptons involontairement une attitude frustrée ou un peu coléreuse. Ce reproche non-verbal conduira l'autre à réagir. Lui même n'osant pas dire, les échanges vont devenir complexes, tendus et stressants. Dans le meilleur des cas ils seront stériles, dans le pire des cas ils seront destructeurs. Oser dire peut paraître simple, mais en fait il nous arrive souvent lors d'un mécontentement, de nous taire avec une personne, puis de ruminer... pour ensuite nous plaindre à une autre de ce qui vient de se passer. Les ragots, les cancans et le "radio couloir" sont généreusement alimentés par ce genre de verbiage qui n'est plus une expression de soi mais seulement une situation dans laquelle on tente de se soulager... j'oserai même dire "se soulager comme si on allait aux toilettes" pour y déverser ce qu'on n'a pas digéré. Prenant ainsi notre interlocuteur pour un déversoir (et je choisis là un terme pudique) nous ne faisons que l'encombrer, pour ne pas dire le souiller, et générons ainsi toute une succession de tensions... car suite à l'échange avec nous, ce dernier fera pareil avec un autre. Oser dire c'est, sans attendre, exprimer ce qu'on ressent, ce qui nous semble important, ou ce qui doit être dit - Si par exemple quelqu'un nous dit "Tu viens au cinéma voir ce film ?", alors que ce film ne nous intéresse pas, nous lui dirons simplement "Tu sais, ça ne me dit pas trop" plutôt que de lui lancer d'un air faussement délicat "Tu es sûr que ce film vaut le coup ?" (Comme si nous voulions lui éviter un mauvais spectacle). - Si nous sommes avec quelqu'un en voiture, et qu'il se gare sans fermer sa portière alors que nous avons notre sac dans son coffre. Nous lui dirons simplement "Je serai plus tranquille si tu fermes tes portières" plutôt que de jouer le donneur de conseils, faussement délicat, du genre "Tu es sûr que c'est prudent de ne pas fermer ta voiture ?". - Dans le travail, si un collaborateur passe trop de temps à la pose café, nous lui dirons simplement "Tu sais, ton absence prolongée pose des problèmes", plutôt que de sous-entendre d'un air faussement humoristique "Alors ! il était bon le café?" - Dans un hôpital, une infirmière s'approchant d'un patient à qui elle doit faire une piqûre lui dit simplement "Je vais vous faire votre piqûre" et non une phrase du genre "On va faire une petite piqûre" - Face à un patient lui demandant "Dites moi ce que j'ai", un médecin annoncera directement le diagnostic plutôt que d'utiliser des paraphrases, des mots techniques incompréhensibles ou pire encore, des mots inadaptés du genre "grosseur" ou "kyste" pour "cancer". Nous trouvons souvent cela dans l'annonce de pathologies graves où le médecin argumente son attitude en disant qu'il faut protéger le malade. En vérité, c'est surtout le médecin qui se protège lui-même de la réaction du patient, car il ne saurait pas quoi en faire. D'autres, croyant avoir compris cela, annoncent au contraire le diagnostic brutalement et sans aucun accompagnement. Je pense par exemple à cette patiente accidentée, dont le médecin se met à distance au pied du lit, et lui annonce "Eh bien mon petit, pour vos jambes, c'est foutu !" pour lui dire qu'elle est dorénavant paraplégique... puis il s'en va. C'est évidemment abominable ! Dire directement c'est bien, mais encore faut-il le faire avec humanité et ne pas s'esquiver au moment où il faut gérer le retour de ce qu'on vient de dire. En aucun cas, être dans l'assertivité ne doit signifier "lancer dans la figure de l'autre ce qu'on a à lui dire" et ensuite "qu'il se débrouille !". Dire et surtout "gérer le retour" Dans l'assertivité, on ose dire, mais aussi on sait rester présent pour entendre et pour gérer (si nécessaire) le retour que l'autre nous adresse. Là encore, nous n'avons pas peur de ce retour car nous savons que l'autre a sa raison et nous n'avons pas peur de l'entendre. L'affirmation de soi dans laquelle nous sommes ne nous fait pas craindre de nous y ouvrir. Nous le ferons d'autant mieux que nous ne nous mettrons pas à sa place Cependant, nous serons prêts à entendre ce qu'il vit, pense ou ressent à la place où il se trouve. Cette ouverture est beaucoup plus efficace et tranquille que tout l'imaginaire que nous pouvons mettre en jeu. Quand nous nous mettons à la place de l'autre, nous cessons aussitôt de le comprendre pour n'avoir plus accès qu'à notre imaginaire. Dans les exemples du paragraphe précédent : - Si pour le cinéma, notre ami nous dit en retour qu'il aurait aimé aller voir ce film avec nous, nous pourrons l'aider à exprimer ce qui, pour lui, motive ce souhait. Nous devons savoir faire cela, même si nous savons que nous n'irons pas. Ce n'est pas parce qu'on ne peut accorder quelque chose, qu'il ne faut pas permettre à l'autre d'en avoir le désir. - Si pour la voiture restée ouverte l'ami nous dit "oui, mais en la fermant, je crains que pour l'ouvrir, un voleur ne brise la vitre et que ce soit pire". Nous saurons valider cela et trouverons une autre solution, à moins que ce ne soit lui. De toute façon nous saurons respecter sa crainte sans pour autant nier la notre. - Si pour la pause café le collaborateur nous retourne "Oui, mais si je ne m'arrête pas quelques minutes de temps en temps, je pète un câble ! J'en ai marre de ce boulot !" certes il a la réaction que nous aurions aimé éviter. "Ne rien dire" ne pouvait convenir, "dire" risquait d'engendrer cela ! Mais justement nous ne devrions pas craindre une telle réaction. Elle est seulement l'opportunité de mettre à plat une situation tendue et refoulée chez le collaborateur. Ce dernier doit certainement ruminer et refouler depuis un moment et se sentir enfin compris ne peut que l'apaiser (même si on ne peut changer sa situation). - Pour l'infirmière qui fait la piqûre, si le patient rétorque "J'ai peur des piqûres", l'infirmière ne sera pas gênée pour lui demander "Qu'est ce qui vous fait peur dans les piqûres ?". Le non verbal sera correct si l'infirmière accorde au patient qu'il a une raison d'avoir peur. Ce dernier se sentira d'autant plus rassuré que sa raison sera entendue et validée (même s'il doit quand même subir la piqûre). Il ne sera pas du tout rassuré si celle-ci dit "Mais non. Ne vous inquiétez pas, ça va aller vite. Vous ne sentirez rien!" Même si l'infirmière dit vrai, elle vient de nier l'autre et de le mettre en situation d'inexistence. Cela sera néfaste pour la suite des soins. - Pour le médecin devant annoncer une pathologie lourde, s'il voit face à lui son patient s'effondrer sans rien dire ou au contraire exploser en larme, il saura l'aider à préciser son ressenti, ses peurs, ses angoisses, son effondrement. Cela suppose que le médecin est capable de l'accompagner. S'il ne l'est pas (car ce n'est pas ce métier qu'il a appris) il peut faire appel à la collaboration d'un psy à qui il délèguera la suite. Donc, ce qui est important, c'est d'oser dire, mais tout en étant capable d'accueillir le retour que l'autre nous adresse et de l’accompagner si nécessaire. Cela peut sembler prendre du temps... et on n'a pas que ça à faire ! Certes, si on a l'impression que ça prend du temps, je comprends une telle réticence ! Mais en réalité, ne pas faire ainsi prend beaucoup plus de temps. A force de ne pas dire vraiment, de nier ce que l'autre exprime (même pour le rassurer), de ne pas entendre... nous ne faisons que fonctionner tous sur notre imaginaire sans entendre personne. Cela génère de multiples malentendus, du stress et d'innombrables fuites d'énergie. Des échanges sans gaspillage d’énergie Faire semblant consomme beaucoup d'énergie. Cela nous épuise. Nous allons rapidement nous en plaindre. Ce mécanisme étant contagieux, il va s'étendre à notre environnement. Tout cela engendre la fuite d'une phénoménale quantité d'énergie et un grand gaspillage de temps. Nous avons là une importante source du stress quotidien. Il suffit, dans un environnement, qu'une seule personne soit dans l'assertivité pour qu'une régulation s'opère. C'est justement parce que dans notre entourage les gens ne sont pas ainsi qu'il est urgent que nous le soyons le plus possible. Peu importe notre imperfection, car chaque fois que nous nous y parvenons, c'est un peu de mieux être et d'efficacité gagnée. Attention de ne jamais pour autant prétendre en savoir plus que les autres. Se prétendre proche de la perfection ne fait que développer un mépris pour autrui et produira à coup sûr l'inverse de l'effet attendu. Soyons simples, y compris avec nos défauts, et assumons-nous. C'est ce qui fait notre richesse, c'est ce qui fait que nous existons vraiment. Je vous renvoie pour cela au début de cet article dans le paragraphe "Le leurre de la maîtrise de soi" Impact professionnel Dans les services d'accueil, nous aurons un accueil de qualité. Cette qualité donnera une image valorisée de la structure professionnelle où travaille l'agent. Dans le management, nous trouverons des cadres et des directeurs efficaces qui s'occupent plus de ressources humaines que de matériaux humains. Leurs équipes seront plus motivées. Les informations échangées seront plus franches et plus claires. Les entretiens individuels gagneront en performance. Ils seront mieux orientés vers le partenariat et vers une critique constructive de ce qui est produit. Les échanges inter-service seront de meilleure qualité. Une conscience plus systémique diminuera les conflits, les réactions et permettra une meilleure conscience du rôle de chacun. Les réunions seront de véritables réunions, loin de la démotivante réunionite. Chacun y sentira sa place utile et identifiera clairement le résultat auquel chacun aura contribué. Dans le sanitaire et social nous aurons des informations et une écoute de qualité qui sera sécurisante pour les patients et beaucoup moins fatigante pour les soignants ou les travailleurs sociaux. Tout l'ensemble du monde professionnel y gagne, y compris le secteur commercial où l'on confond souvent, à tort, communication et manipulation. Cette tendance à la manipulation transforme hélas le côté noble du commercial en vil mercantilisme et nuit à l'image de la profession. Impact personnel Notre vie extra professionnelle en recueille également de nombreux bénéfices. S'il est important de mettre plus de vie dans son travail, cela l'est tout autant, sinon plus, dans son quotidien personnel ou familial. Que de personnes en souffrance conjugale, que de parents en souffrance avec leurs enfants, que d'enfants ne sachant comment se positionner avec leurs parents (que ces enfants soient petits... ou adultes). Nombreuses sont les situations de la vie qui sont concernées par l'assertivité. Le couple y trouvera un mieux vivre où cessera le gaspillage de ce qui a fait la dimension de leur rencontre. Les parents, enfin libre de la culpabilité que malencontreusement la psychologie a trop souvent fait peser sur eux, pourront mieux accompagner leurs enfants tout en vivant leur vie d'homme ou de femme. Les enfants comprendront mieux l'homme et la femme que sont leurs parents. Ils développeront plus de responsabilité, d’affirmation de soi et de conscience d'autrui et se positionneront mieux dans l'évolution de leur vie. Nombreux sont aussi les bénéfices dans la vie sociale, que ce soit avec ses amis, avec ses voisins, dans les commerces, dans les loisirs etc.… etc... Pour conclure Être dans l'assertivité, c'est être capable d'une véritable communication, tant avec les autres qu'avec soi-même. C'est avoir parfaitement différencié la relation de la communication. Être dans l'assertivité, c'est enfin associer deux qualités qui semblaient autrefois contradictoires: affirmation de soi et respect d'autrui. Après avoir longtemps prôné l'une au détriment de l'autre, c'est enfin les réunir dans ce qui fonde une réelle efficacité et un réel confort de vie pour nous-même comme pour autrui. Même si l'assertivité semble délicate à réaliser, elle est tout à fait accessible. Le but n'est pas la perfection, mais plus modestement une progression. Et de progrès en progrès ce que nous vivons se trouve de plus en plus amélioré, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle. Outre les lectures proposées sur ce site, je ne saurais trop vous recommander de rester en recherche de tout ce qui vous proposera un cheminement où l'autre et soi-même sont respectés. Que ce soit sur le net ou dans de multiples ouvrages, ou dans des formations, rappelons-nous que nul ne peut prétendre avoir l'exclusivité du respect d'autrui dans l'affirmation de soi, pas plus qu'on ne peut avoir l'exclusivité de l'humain. Pour cela il est important de rester libre de toute école de pensée et de se rapprocher de la vie sans jamais ne s'enfermer en rien tout en restant ouvert à tout.

  • Quel est le rôle de l'Empathie en entreprise ?

    L'empathie outil de développement ou manipulation ? Comment contrôler ses élans empathiques ? Le fondement de l’empathie est l’attention que l’on porte à l’autre. Le mot attention vient du latin « attentio » qui voudrait dire : « tendre l’esprit vers » quelque chose, quelqu’un… Dans une entreprise, il suffit d’observer les comportements de chacun et vous reconnaîtrez facilement ceux qui "tendent leur esprit vers..." …ou pas ! Ils se reconnaissent parce qu’ils trouvent avec chacun d'entre-nous des points communs, parce que leurs opinions ont plus de poids, parce qu'ils ont ont du charisme, parce que c'est avec lui que l'on a envie de travailler. Ce sont des leaders naturels dont on reconnaît l’autorité. Ils n’ont pas forcément besoin de pouvoir hiérarchique pour se faire écouter. Ils sont présents. D’une façon générale, face à l’adversité, un groupe, une équipe, une communauté sera d’autant plus résiliente si chacun se souciait de l’autre. A ce propos, je me souviens des inondations de Nîmes. L'eau descendait du quartier Richelieu et envahissait petit à petit le bas de la ville où j'habitais. Du balcon au deuxième étage, nous vîmes les voitures dévaler le boulevard en flottant sur l'eau. L'eau montait petit à petit et soudainement la cru s'accentuait pour arriver à une hauteur d'environ 1,70 m. L'eau envahissait le hall d'entrée de cette résidence et aussi le sous-sol en entrant par le soupirail et immergeait nos véhicules ! Nous nous demandions quand cela allait s'arrêtait. Pour la première fois, nous discutions entre-nous, nous échangions nos impressions, nos cigarettes (effectivement je fumais ... mais grâce à la PNL, j'ai arrêté quelques années plus tard) ... nous faisions connaissance... d'un groupe de résidants d'un immeuble qui se disaient simplement bonjour/bonsoir, nous devenions une équipe prêt à partager, échanger, aider pour que personne ne soit laissé de côté ... Aussi si chacun se souciait des autres, l’entreprise serait plus résiliente, pour arriver à un travail collaboratif de plus en plus élargi. Pour cela il est nécessaire d'avoir une activité commune qui prennent en compte les différences de chacun afin de pouvoir développer toutes les composantes de l'empathie. Développement ou manipulation ? Le problème en entreprise, c'est que l'empathie peut vite se transformer en manipulation , ce qui en fait une pilule parfois amère à avaler, voire des "conflits d'empathie"; Qu'est-ce qu'un conflit d'empathie ? C'est une situation où l'individu est partagé entre des choix douloureux, sans comprendre qu'il est en situation de devoir choisir. Nous en avons un exemple criant avec l'actualité du moment : le manque d'effectifs notamment dans le milieu médical. Les acteurs de ce milieu doivent choisir entre, s'occuper bien de moins de malades, quitte à laisser leurs collègues faire le boulot à leur place ou s'occuper moins bien des patients pour que ses collègues n'aient pas un surplus d'activités. Choix cornéliens car, quelle que soit le choix, les personnes seront amenées à piétiner leur empathie. En fait l'empathie est à double tranchant, soit vous vous en servez pour aider quelqu'un, soit vous vous en servez pour votre propre bien-être en le manipulant. C'est question d'éthique. Cependant, ce qui est important c'est de savoir et savoir faire et ne pas rester dans l'ignorance. En sachant faire vous saurez déjouer les comportements toxiques tout en douceur, sans frustration en étant vous-même. Dans le monde de l'entreprise, entre être mal dans sa peau, le cacher par un autoritarisme qui empêche toute discussion et un laisser-(trop)faire qui ne serait que le fait de cacher une peur ou un excès d'émotionnel, il existe la solution d'être soi-même, être en accord avec soi-même. Cela demande une implication, un travail sur soi-même dont vous seul en serait maître et responsable. L'être humain étant perfectible, cela est un travail de toute une vie. le bon côté des choses c'est qu'il peut donner un sens à sa vie . Comment contrôler ses élans empathiques ? Aussi développer son empathie et ce n'est pas simplement "se mettre à la place de l'autre". Il faut être conscient que 'empathie recoupe trois formes : L'empathie cognitive permet aux managers, aux leaders de s'expliquer de manière sensée . Cette forme d'empathie exige de réfléchir aux émotions plutôt que de les exprimer, c'est le prolongement naturel du premier pilier de l'intelligence émotionnelle : la conscience de soi , que nous travaillons avec les outils de la pleine conscience , vivre le moment présent et seulement celui là. Alors l'esprit ne regarde ni avant ni en arrière, le présent seul est notre bonheur. Goethe L'empathie émotionnelle est important pour un management efficient, pour la gestion de la relation client et la motivation d'un groupe. Cette forme d'empathie nous permet de sentir rapidement sans penser profondément. Pour cela il est nécessaire de combiner deux sortes d'attention : une focalisation sur les échos que peut vous renvoyer les sentiments des autres et une conscience sur la voix, le visage, les micro comportements et des signes extérieurs de l'émotion de la personne. Le souci empathique. (Ce terme est employé par Daniel Goleman*) Ce troisième aspects est étroitement lié à l'empathie émotionnelle, car c'est au delà de ressentir ce que les autres éprouvent, et aussi ce qu'ils attendent de vous. Dans ce cas, nous vivons intuitivement la détresse de l'autre comme étant la nôtre, amis en répondant à son besoin, nous mesurons délibérément combien son bien-être compte pour nous. En fait ce souci empathique nous oblige à gérer notre propre souffrance sans nous insensibiliser à la douleur des autres. Danger de l'empathie en entreprise Bien sûr le manque d'empathie est une carence préjudiciable dans nos relations, mais l'empathie peut être très développé mais réduite aux proches et dans ce cas c'est préjudiciable. Le psychologue Paul Bloom (professeur à l'université de Yale) a expérimenté cette préférence pour qui nous ressemble en organisant un spectacle pour bébés, avec une marionnette qui ouvre une boite, une qui vient l'aider et une autre qui finit par l'en empêcher. Invité pour prendre parti pour l'un des deux dernières marionnettes rentrées en scène, les bébés récompensent celle qui aide. Super ! L'ennui est que si l'on habille d'un T-shirt jaune le bébé et la marionnette qui empêche d'ouvrir la boite ... le bébé récompense la "méchante". Prendre fait et cause pour ceux qui nous ressemblent est plus puissant que la moralité. Il est important de savoir que si je peux vous aider en tant que coach formateur et en utilisant diverses approches de thérapies brèves ou de théâtre, le FAIRE vous appartient. Nous développons toutes les caractéristiques de l'empathie par un accompagnement prenant en compte les différences de chacun. C'est pour cela que je propose une approche individuelle et une collective en présentiel et avec un suivi régulier par visio-conférence. Apprendre à se concentrer en utilisant une respiration diaphragmatique profonde à cultiver le détachement, la dissociation. " Suspendre votre implication pour observer ce qui se passe vous donne une pleine conscience de l'interaction, sans être complétement réactif pour autant. Vous pouvez voir si votre propre physiologie est tendue ou équilibrée. Vous pouvez vous rendre compte de ce qui transparait de cette situation." Daniel Goleman Contrôler son élan empathique envers les sentiments des autres peut nous aider à prendre des meilleures décisions surtout quand le flot émotionnel de quelqu'un menace de nous submerger. Exemple : Quand nous voyons quelqu'un qui se coupe avec un couteau, notre cerveau émet un signal indiquant que nos propres sens de douleur entrent en résonnance avec cette souffrance. Apprendre à bloquer ces réactions automatiques est possible, cela consiste à prendre de la distance avec les autres afin de rester calme et ainsi pouvoir les aider. Eduquer notre système neuronal nous aide à comprendre intellectuellement le point de vue d'une personne dont le flot émotionnel menace de nous submerger en faisant passer, de l'empathie émotionnelle du cœur, vers le cœur de l'empathie cognitive soit de l'esprit vers le cœur. Ceci est un exemple d'empathie émotionnelle de cœur vers le cœur à l'empathie cognitive de l'esprit vers le cœur. Conclusion Les différents aspects de l''empathie émotionnelle peuvent se travailler. Cela signifie : apprendre à se concentrer en utilisant une respiration diaphragmatique profonde, cultiver un certain détachement, prendre de la "hauteur" , comprendre, évacuer les pensées négatives... Tout un programme, car plus nous comprenons et acceptons nos émotions, plus nous comprenons et acceptons les émotions des autres et vice versa. * Daniel Goleman est codirecteur du Consortium for Reseach on Emotional Intelligence in Organizations à Rutgers, l'université d'Etat du New Jersey. Il est aussi l'auteur de "l'Intelligence Emotionnelle" et de "l'intelligence émotionnelle au travail".

  • Les 4 domaines de l'intelligence émotionnelle vus par Daniel Goleman ?

    La théorie de l’intelligence émotionnelle développée par Daniel Goleman est une approche psychologique qui met l’accent sur la capacité à reconnaître, comprendre, gérer et utiliser efficacement les émotions. Cette théorie a été largement popularisée par le livre de Goleman intitulé "L'intelligence émotionnelle", publié en 1995. Cette théorie au départ comportait cinq grands chapitres qui ont été revu pour une application dans le monde du travail, c'est l'objet du chapitre suivant. 1. La conscience de soi Il s'agit de la capacité à reconnaître et comprendre ses propres émotions, ainsi que leurs causes et leurs effets. Cela implique d'être conscient de ses forces et de ses faiblesses émotionnelles. 2. La maîtrise de soi Cette composante concerne la capacité à gérer ses émotions de manière appropriée, en contrôlant ses réactions impulsives, en faisant preuve de patience et en résistant aux envies néfastes. La maîtrise de soi est essentielle pour prendre des décisions rationnelles et éviter les comportements non appropriés. 3. La conscience sociale Il s'agit de la capacité à percevoir et comprendre les émotions des autres, à développer de l'empathie et à entretenir des relations positives. La conscience sociale permet d'interagir efficacement avec les autres, de créer des liens et de résoudre des conflits. 4. La gestion des relations Cette composante se rapporte à la capacité à gérer les relations interpersonnelles de manière constructive. Cela inclut la communication efficace, la résolution de conflits, la négociation et la collaboration. 5. La gestion des émotions Il s'agit de la capacité à gérer et à influencer les émotions des autres. Cela comprend la capacité à inspirer, motiver et influencer positivement les personnes autour de vous. Le pouvoir de l'intelligence émotionnelle dans le travail : comprendre la théorie de Daniel Goleman Daniel Goleman a travaillé avec Richard Boyatzis et Annie Mc Kee, (voir le livre « l’intelligence émotionnelle au travail » * ci-contre) cela a permis de recueillir des données qu’ils ont analysés et qui conduit à faire évoluer leur réflexion sur l’intelligence émotionnelle et les compétences qui les accompagnent. Au lieu des cinq domaines majeurs précédemment identifiés, le modèle développé dans leur livre n’en comporte plus que quatre et dix-huit compétences associées. 1. Conscience de soi 2. Gestion de soi 3. Intelligence interpersonnelle ou conscience des autres 4. Gestion des relations La première partie est composée des COMPÉTENCES PERSONNELLES : Ce sont les capacités qui déterminent la façon dont nous nous gérons nous-même. Elles comprennent, la conscience de soi et la gestion de soi. La conscience de soi La conscience de soi comprend trois capacités à développer : 1. La conscience de soi émotionnelle . Savoir lire ses émotions permet de savoir comment les sentiments les influencent et influencent leurs performances professionnelles. La conscience émotionnelle de soi permet une harmonie avec ses valeurs. 2. La juste évaluation de soi. Si j’ai une juste image de moi, je connais mes forces et mes faiblesses. Une juste image de soi permet de savoir quand demander de l’aide et quelles compétences développer pour atteindre son objectif. 3. La confiance en soi. Se percevoir tel que l’on est réellement avec sa propre valeur et ses capacités permet de donner la pleine mesure de ses compétences et savent aborder des situations difficiles. Cette compétence donne une « présence » auprès de ses collaborateurs. Travailler sur la conscience de soi, va vous inviter à plus de réflexion et une propension à l’introspection. Vous allez trouver le temps de réfléchir tranquillement, seul avec vous-même ce qui vous permettra de prendre du recul par rapport aux choses au lieu de réagir impulsivement. De fait, nombre de managers et d’une façon générale, nombre de personnes applique ce mode d’introspection dans leur vie spirituelle. Pour certains ce sera la prière, la méditation, le yoga… pour d’autres il s’agira d’une quête plus philosophique de la connaissance de soi. L’élément fondamental de cette démarche sur la conscience de soi est d’abord de prendre conscience tout simplement de son quotidien. Prise de conscience de son corps, de son langage, du type de communication que vous employez pour arriver à une prise de conscience de vos émotions. De la conscience de soi découle la gestion de soi. La gestion de soi La gestion de soi comprend six capacités à développer : 4. La maîtrise de ses émotions Il s’agit de garder le contrôle des émotions et impulsions déstabilisantes. Être maître de soi c’est conserver son sang froid et les idées claires. Ce qui est un atout majeur dans les situations de crise ou de conflits. 5. Transparence C’est être soi-même. C’est vivre ses valeurs. C’est être franc vis à vis des autres en ce qui concerne ses propres sentiments, croyances et actions. Ce je suis, ce je dis, ce que je fais. 6. Adaptabilité A l’heure du changement permanent, il est important de faire preuve de flexibilité pour s’adapter au changement ou pour surmonter des obstacles. 7. Réalisation Avoir cette volonté de progresser, de rechercher en permanence de meilleures performances tant pour soi-même que pour les autres. Les personnes dans cet état d'esprit sont pragmatiques et proposent des objectifs SMART. Ils ont cette disposition à agir et à saisir des opportunités 8. Initiative Les personnes conscientes de leur valeur et de leurs capacités excellent à prendre des initiatives. Ils saisissent les opportunités et ne se contentent pas d’attendre. 9. Optimisme La personne optimiste verra dans un échec une opportunité à aller de l’avant. Elle a cette faculté de voir en chacun le côté positif. La conscience en soi et la gestion de soi déterminent la façon dont nous nous gérons nous-mêmes. La deuxième partie est composée des COMPÉTENCES SOCIALES : L’art des relations interpersonnelles commence avec l’Authenticité : agir conformément à ce qu’on éprouve réellement. DG Ces capacités déterminent la façon dont nous gérons les interactions avec notre environnement. Intelligence interpersonnelle | conscience des autres La conscience des autres demandent trois capacités à développer. 10. Empathie Les personnes empathiques savent se mettre à l’écoute des signes émotionnels de leurs interlocuteurs, ce qui permet de ressentir les non-dits. C’est une compétence fondamentale. Un manager manquant d’empathie aura des comportements qui créent une dissonance. Quand deux personnes harmonisent leur état émotionnel, les scientifiques appellent cela une résonnance limbique. DG Voir les trois posts déjà publiés sur ce sujet. a. Empathie en entreprise b. Comment se construit l’empathie c. L’empathie, la force des leaders ? 11. Conscience organisationnelle Déchiffrer les relations entre chaque personne permet de définir les forces politiques dans une organisation ainsi que les valeurs et les règles non-dites. Si un leader a un comportement déloyal ou manipulateur, le radar émotionnel de son équipe percevra que quelque chose sonne faux et l’équipe lui retirera automatiquement sa confiance. DG 12. Service Avoir la passion du service favorise un climat émotionnel favorable favorisant les communications et les relations du groupe. Intelligence sociale | Gestion des relations La gestion des relations demandent sept capacités à développer. 13. Leadership inspirant Les personnes qui inspirent créent la résonnance et motivent les autres par une vision enthousiasmante ou une mission fédératrice. Elles véhiculent des valeurs qui donnent un autre parfum aux tâches quotidiennes et rend le travail passionnant. L’art des relations interpersonnelles commence avec l’authenticité, c’est-à-dire agir conformément à ce que l’on éprouve réellement. DG 14. Influence Les personnes dotées de cette capacité d’influence sont persuasives et engageantes lorsqu’elles s’adressent à un groupe car elles savent présenter les choses et construire des réseaux d’alliés. 15. Enrichissement des autres Les personnes attentives à favoriser le développement des capacités des autres font preuve d’un réel intérêt pour celles qu’elles accompagnent. De telles personnes sont capables de transmettre des retours d’expérience constructifs au bon moment. 16. Catalyseur du changement Devenir catalyseur du changement, ce sont les personnes capables d’initier, piloter et gérer un changement de cap dans la vie de l’entreprise. Elles trouvent le moyen de trouver pratiques de surmonter les barrières du changement. 17. Gestion des conflits Être capable de prévenir un conflit c’est écouter et comprendre chaque partie pour trouver un idéal commun où chacun puisse s’y retrouver. 18. Sens du travail en équipe et collaboration Ces personnes savent générer une atmosphère de collégialité amicale et sont eux-mêmes des exemples de respect d’autrui. Elles entrainent les autres dans une participation active et constructive. La gestion des relations interpersonnelles s’apparenterait plutôt à une bienveillance au service d’un but : faire avancer les autres dans la bonne direction. Reconnaître et accepter le rôle considérable que jouent les émotions sur le lieu de travail, distingue les meilleurs managers et les autres, car le leader agit comme le guide émotionnel du groupe. DG "Nos émotions sont le point de départ incontournable d'une véritable compréhension de soi." B.Spinoza Les livres que je vous conseille de Daniel Goleman • L’intelligence émotionnelle (2 tomes) paru en 1995 Que l’on trouve en poche. La base !!! • L’intelligence émotionnelle au travail (écrit avec Richard Boyatzis et Annie Mac Kee paru en 2002 Chez Village Mondial Outil concret pour les managers qui veulent développer leurs relations professionnelles et un leadership de résonnance Richard Boyatzis : directeur du département de comportement organisationnel de la Weatherhead schol of Managementde Case Reserve University Annie Mc Kee est à la tête du groupe international de développement du leadership de Hay Group et travaille comme conseiller auprès de dirigeants du monde entier. •: Un dialogue avec le Dalaï Lama chez Robert Laffont. Ce livre fut pour moi une révélation "Surmonter les émotions destructrices" : la clef du bonheur selon la vision bouddhiste. Un petit groupe de philosophes et de scientifiques de renommée mondiale s'est réuni autour du Dalaï-Lama pour démêler des questions aussi vieilles que l'histoire de l'humanité, mais toujours aussi pressantes : • Pourquoi des individus normaux, apparemment rationnels, commettent-ils des actes cruels et violents ? • Quelles sont les racines profondes de ces comportements destructeurs ? • Comment pouvons-nous maîtriser les émotions qui provoquent ces conduites impulsives ? • Peut-on apprendre à vivre en paix avec les autres et avec soi-même ? D'après la philosophie bouddhiste, tous les malheurs individuels et les conflits entre les personnes trouvent leur racine dans "trois poisons" : le désir, la colère et l'illusion... À ces errements, le bouddhisme offre des antidotes d'une incroyable complexité psychologique. Comme ce livre s'emploie à le démontrer, ces théories et ces méthodes pratiques sont aujourd'hui validées par différentes disciplines scientifiques. Certes, il n'y a pas de solutions miraculeuses, mais le dialogue engagé dans ces pages, éclairé par les commentaires de Daniel Goleman, trace une route d'espérance et sera une source de réflexion et d'inspiration pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix en eux-mêmes et dans le monde. D’autres lectures inspirantes complémentaires à l’intelligence émotionnelle. • « Vivre l'instant présent » d’Eckart Tolle • «Au cœur de la tourmente, la pleine conscience » d’après les travaux de Jan Kabat-Zinn , • « Les mots sont des fenêtres » par Marshall Rosenberg auteur du processus de la CNV Communication Non Violente

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